Dans un élan de solidarité et de coordination sans précédent, l’Institut national de santé publique (INSP), en étroite collaboration avec le Ministère de la Santé et divers partenaires du secteur sanitaire, se mobilise pour mettre au point une stratégie robuste destinée à contrer l’épidémie de Monkeypox qui frappe la République Démocratique du Congo. Cette initiative, qui prendra forme lors d’une réunion cruciale ce mardi 27 février à Kinshasa, fait suite à une série d’échanges fructueux tenus la veille, axés sur l’optimisation des actions et des acquis liés à la lutte contre cette maladie.
L’objectif de ce nouveau plan est d’offrir une analyse approfondie de la situation épidémiologique du Monkeypox sur le territoire national. Il s’articulera autour de plusieurs axes stratégiques, incluant la surveillance épidémiologique, la prise en charge médicale des patients, la vaccination, ainsi que d’autres mesures préventives et curatives.
« Nous avons d’abord fait le point sur les enseignements tirés de nos expériences précédentes, notamment en ce qui concerne la coordination et la surveillance de la maladie. Nous avons examiné toutes les formes de surveillance, qu’elles concernent l’environnement, la faune ou la santé humaine, ainsi que les mesures de prévention et de traitement des patients. L’ambition est que ce nouveau plan s’inspire de ces divers éléments pour efficacement interrompre la transmission du virus en RDC », a expliqué Christian Ngandu, représentant du directeur général de l’INSP.
De son côté, le Docteur Bayoum Baweye, chef de mission pour l’ONG Alima, a mis en lumière l’importance de cette démarche. « Notre présence aujourd’hui témoigne de la volonté de placer la question du Monkeypox au cœur des préoccupations politiques, afin de garantir un engagement ferme et soutenu. L’un des défis majeurs reste le financement de la lutte contre cette maladie. Nous œuvrons également pour que la réponse à cette épidémie s’inscrive dans une approche intégrée au sein du système de santé, avec une forte implication des communautés », a-t-il affirmé.
Le Monkeypox, maladie infectieuse caractérisée par une éruption cutanée potentiellement accompagnée de fièvre et de lymphadénopathie, continue de se propager dans 23 des 26 provinces de la République Démocratique du Congo, posant un défi sanitaire de taille.
Cette mobilisation témoigne de la détermination des autorités sanitaires et de leurs partenaires à élaborer une réponse adaptée et efficace face à l’épidémie, dans l’espoir de protéger les populations et de contenir la propagation du virus.
Signé par La Rédaction