Face à une situation qui suscite une profonde inquiétude au sein de la communauté de Goma, dans le Nord-Kivu, une délégation de députés nationaux s’est rendue auprès du Ministre des affaires foncières, Molendo Sakombi, pour aborder la question délicate des activités récentes observées dans les cimetières de la ville. Ces élus, venant de divers territoires de la province, ont exprimé leur ferme opposition à ce qu’ils considèrent comme une atteinte au respect dû aux sépultures de leurs ancêtres et proches disparus.
« Nous ne pouvons pas tolérer la profanation des tombes de nos parents et de nos proches. La République est choquée. La population de Goma, consternée, nous a chargé de rencontrer les officiels pour mettre fin à cette pratique, » déclare l’honorable Michel Moto, élu de Walikale, qui porte la voix de cette délégation.
Le ministre Molendo, à l’écoute de ces préoccupations, a non seulement exprimé son désaccord avec de telles pratiques mais a également annoncé des mesures conservatoires à mettre en œuvre dans les plus brefs délais, une initiative accueillie avec satisfaction par les députés. Ils ont aussi profité de cette occasion pour soulever la question de la spoliation des terrains de l’État observée à travers toute la province du Nord-Kivu, annonçant de futures rencontres avec d’autres membres du gouvernement pour aborder ces problématiques.
Cette initiative intervient dans un contexte de tensions et d’insécurité persistantes dans plusieurs territoires de la province, exacerbées par des affrontements intercommunautaires et des activités de groupes armés, posant de sérieux défis pour la paix et la cohésion sociale. La démarche des députés souligne la nécessité d’une réponse gouvernementale coordonnée et efficace face à ces enjeux cruciaux pour la dignité humaine et le respect des droits des citoyens.
En somme, cette rencontre entre les représentants du peuple de Nord-Kivu et le Ministre des affaires foncières marque une étape importante dans la quête de solutions durables pour préserver la mémoire des défunts et garantir le respect des sépultures, dans le respect des valeurs et de l’éthique qui fondent la République Démocratique du Congo.
Par l’équipe éditoriale