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Beni : Appel à la réactivation des opérations conjointes entre les forces congolaises et ougandaises

Après le récent regain de violence à Beni, marqué par une double attaque meurtrière perpétrée par les ADF le week-end dernier, une voix s’élève pour réclamer une réponse ferme et coordonnée. Cette voix, c’est celle d’une organisation non gouvernementale, appelant à la relance des opérations conjointes entre les armées congolaise et ougandaise.

Dans une déclaration poignante publiée ce lundi, l’ONG met en avant l’urgence d’agir face à la situation alarmante qui sévit dans la région. Elle plaide non seulement pour une réactivation des opérations conjointes, mais aussi pour l’implantation de unités de patrouille conjointes dans toutes les cellules menacées de la région de Beni.

Ces appels surviennent dans un contexte où la population de Beni est de nouveau confrontée à une vague de violences meurtrières. Entre le 1er et le 24 mars de cette année, pas moins de huit attaques ont été recensées dans différents quartiers de la ville, selon les données de la CRDH.

Elie Kiyonga, chargé de monitoring au sein de cette organisation, déplore les conséquences désastreuses de ces attaques récurrentes : « Au cours de ces attaques des ADF, des dizaines de personnes ont été tuées, plusieurs autres grièvement blessées et de nombreux biens de valeur pillés« .

Ces chiffres ne sont malheureusement que la pointe de l’iceberg d’une crise humanitaire et sécuritaire qui sévit depuis trop longtemps dans la région de Beni. Les habitants vivent dans la peur constante des attaques armées et des atrocités commises par les groupes rebelles.

Face à cette réalité sombre, l’appel à la réactivation des opérations conjointes entre les forces congolaises et ougandaises semble être une mesure nécessaire, bien que la question de l’efficacité de ces opérations demeure un sujet de débat.

Alors que les autorités congolaises et ougandaises examinent les options pour répondre à cette crise persistante, une chose reste claire : l’urgence d’agir pour protéger les populations vulnérables de Beni et mettre un terme au cycle de violence qui les ensanglante.

Par l’Équipe Éditoriale

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