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Terreur à Ndimo : 4 victimes tombent sous les balles des rebelles ADF

Une nuit ordinaire a été transformée en cauchemar pour les habitants paisibles de Ndimo, un village tranquille niché à 40 kilomètres de Komanda, sur l’axe de la route nationale numéro 4, dans le territoire d’Irumu, en Ituri. Jeudi soir dernier, le silence de la nuit a été brisé par le fracas des armes à feu, laissant en son sillage quatre âmes fauchées, dont trois civils et un courageux militaire des Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC).

Les rapports locaux dépeignent une scène de terreur alors que les rebelles ADF (Forces démocratiques alliées) ont lancé une attaque impitoyable sur ce village endormi. Outre les pertes en vies humaines, cinq autres personnes, dont un enfant innocent de six ans, ont été grièvement blessées par des balles traîtresses. Les assaillants, assoiffés de ravages, ont ensuite ravagé le centre de santé local, semant le chaos et la désolation parmi les habitants déjà éprouvés.

Le motif de cette attaque sauvage semble être la recherche de médicaments, une preuve supplémentaire de la cruauté dénuée de toute humanité qui caractérise les actions des groupes armés opérant dans cette région déchirée par les conflits. Les citoyens innocents, vaquant à leurs occupations quotidiennes, ont été pris au piège de la violence aveugle et de la terreur incontrôlable qui ont balayé leur communauté paisible.

Les témoignages locaux révèlent que les assaillants, au nombre d’une vingtaine, ont convergé vers le centre de santé de Ndimo, déclenchant une fusillade meurtrière. La proximité du centre de santé avec la base de la force conjointe FARDC-armée ougandaise (UPDF) en opération dans la région n’a pas dissuadé les criminels de perpétrer leur acte odieux.

Les conséquences de cette attaque sont désastreuses. Outre les pertes en vies humaines, le tissu social de la communauté a été gravement endommagé. Parmi les victimes, on compte l’infirmier dévoué du centre de santé, qui a perdu la vie alors qu’il tentait de protéger les personnes sous son soin. Une mère inconsolable, fauchée par les balles des rebelles, laisse derrière elle un enfant de six ans, blessé et traumatisé.

Les récits poignants de la tragédie qui s’est déroulée à Ndimo ne s’arrêtent pas là. Les ravisseurs impitoyables ont également emmené en otage six personnes, dont trois femmes et deux enfants innocents. Tandis que la nuit cédait la place à l’aube, une unité de combat de la force conjointe FARDC-UPDF s’est lancée à la poursuite des criminels, les traquant jusqu’à leur repaire dans la dense forêt de Monge, à l’ouest de Ndimo.

Cette attaque lâche et insensée rappelle de manière poignante les défis persistants auxquels sont confrontées les populations civiles de l’Ituri, prises en otage par la violence des groupes armés. Alors que les autorités locales s’efforcent de rétablir la paix et la sécurité dans la région, il est impératif de ne pas oublier les innocents qui continuent de payer le prix le plus élevé dans ce conflit implacable.

Par l’équipe éditoriale de Bisonews.cd

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