Dans le climat de tension qui prévaut en République Démocratique du Congo (RDC), les Forces Armées de la République Démocratique du Congo (FARDC) ont franchi une étape significative dans la lutte contre la rébellion en arrêtant Éric Nkuba Shebandu, mieux connu sous le pseudonyme de Malembe. Ce dernier, occupant le rôle de conseiller politique et stratégique auprès de Corneille Nangaa, chef du mouvement AFC, a été présenté à la presse ce vendredi 5 avril 2024 par le Général Sylvain Ekenge au Quartier général des renseignements militaires.
L’arrestation de Nkuba, orchestrée par des services spécialisés, marque un tournant dans la compréhension des soutiens internes du mouvement AFC. Parmi eux, des figures de proue telles que Joseph Olengakoy, Bob Kabamba, Adam Chalwe, l’ex-directeur général de l’OGEFREM, Patient Saiba, et Claudel Lubaya ont été citées. Éric Nkuba a également révélé des liens avec des personnalités militaires de haut rang, y compris l’ancien président Joseph Kabila et John Numbi, soulignant une implication plus étendue dans les activités rebelles de l’AFC.
Cette révélation intervient dans un contexte où la RDC fait face à des défis sécuritaires majeurs, exacerbés par les actions de groupes rebelles et la précarité des conditions de vie des populations dans les régions affectées. L’implication de figures politiques et militaires dans le soutien à des mouvements rebelles comme l’AFC soulève des questions quant à la stabilité politique du pays et l’efficacité des mesures prises pour garantir la paix et la sécurité.
La capture d’Éric Nkuba, figure centrale dans la structure de l’AFC, pourrait potentiellement dévoiler des ramifications plus profondes au sein de la politique et de la sécurité en RDC, offrant aux autorités l’occasion d’affiner leur stratégie contre la rébellion. Alors que le pays continue de naviguer dans un paysage politique complexe, la résolution de ces tensions internes sera déterminante pour l’avenir de la RDC.
Rédaction