Dans le tourbillon des accusations politiques qui secouent la République Démocratique du Congo (RDC), le Parti du Peuple pour la Reconstruction et la Démocratie (PPRD) se retrouve au centre d’une controverse intense. Un récent communiqué, signé par Ramazani Shadary, secrétaire permanent du parti, met en lumière une défense vigoureuse contre les affirmations lancées par Eric Nkuba Shibantu. Ce dernier accuse l’ancien président Joseph Kabila de soutenir l’action militaire de l’Alliance du Fleuve du Congo (AFC), dirigée par Corneille Nanga, ancien président de la CENI.
Selon le PPRD, ces accusations s’inscrivent dans une « campagne de diabolisation » orchestrée par le régime actuel, visant à ternir l’image de Kabila. Le parti souligne l’absence de preuves tangibles appuyant ces allégations, mettant en doute la véracité des propos d‘Eric Nkuba Shibantu. Le communiqué rappelle l’engagement de Kabila envers la souveraineté de la RDC, dénonçant les tentatives de nuire à sa réputation.
Le PPRD critique également la gestion actuelle du conflit à l’Est du pays, accusant le gouvernement de Félix Tshisekedi de privilégier des accords de mutualisation des forces au détriment de la souveraineté nationale. Le parti appelle à une redéfinition des stratégies pour assurer la paix et la sécurité, tout en mettant en garde contre l’utilisation du nom de Kabila dans des fins politiques.
Cette affaire se complexifie avec la présentation d’Eric Nkuba Shibantu par l’armée comme une figure clé de l’AFC. Accusé de soutenir cette rébellion, Kabila se retrouve à nouveau sous les projecteurs, dans un contexte déjà tendu.
L’implication présumée de personnalités de haut rang dans des actions militaires soulève des questions sur la dynamique de pouvoir en RDC et les défis à surmonter pour atteindre une stabilité durable. Alors que les accusations volent de part et d’autre, la nécessité d’une enquête approfondie et transparente paraît essentielle pour démêler cette toile complexe d’allégations et de contre-accusations.
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