Dans un récent appel à la responsabilisation, la Nouvelle société civile du secteur de Ruwenzori a pressé les autorités militaires de prendre des mesures punitives contre des membres des Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC) impliqués dans des actes criminels à Beni. Ces soldats sont accusés de perpétrer de la violence urbaine, d’extorquer des biens et de compromettre les efforts de pacification.
Selon Meleki Mulala, coordinateur de l’organisation, les soldats déployés récemment sont directement impliqués dans des incidents où trois civils ont été blessés par balle. Cet événement a soulevé des inquiétudes quant à l’impact de leur présence sur la sécurité locale. Mulala a insisté pour que ces actes soient traités avec la plus grande sévérité selon le code pénal militaire, espérant ainsi dissuader d’autres violations.
L’incidence de tels comportements soulève des questions sur l’efficacité des stratégies de déploiement dans des zones déjà fragilisées par des conflits. L’exhortation de Mulala à une réflexion plus approfondie sur l’encadrement des jeunes militaires illustre un désir de renforcer non seulement la sécurité mais aussi la confiance entre les militaires et les civils.
La société civile, ainsi que des autorités locales, sont actuellement engagées dans des enquêtes pour identifier et punir les coupables. Cependant, malgré les demandes répétées, les responsables de l’armée n’ont pas encore officiellement répondu aux accusations.
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