L’escalade des tensions entre la République démocratique du Congo (RDC) et le Rwanda, aggravée par les allégations de soutien rwandais aux rebelles du M23, a poussé les États-Unis et les Nations Unies à hausser le ton. Robert A. Wood, diplomate américain, a récemment critiqué l’inaction internationale face à ces agissements lors d’une session du Conseil de sécurité de l’ONU. Il a appelé à une réaction ferme contre le gouvernement de Paul Kagame, soulignant la nécessité de protéger les troupes de la MONUSCO souvent prises pour cibles dans ces conflits.
L’incident du 16 mars près de Sake, où huit casques bleus ont été blessés, illustre la gravité de la situation. Les États-Unis, par l’intermédiaire de Wood, ont réitéré leur soutien à la MONUSCO, crucial dans la protection des civils et la lutte contre l’instabilité régionale.
Enrique Roig, sous-secrétaire adjoint à la Direction de la démocratie, des droits de l’homme et du travail, lors d’une interview avec ACTUALITE.CD, a insisté sur l’utilisation de divers outils pour promouvoir la responsabilité, y compris les sanctions et les restrictions de visa, visant à garantir que les auteurs de violences soient punis.
Cette posture américaine pourrait indiquer un renforcement des mesures contre le Rwanda si aucune amélioration n’est observée. Roig a précisé que les résultats de cette mission d’observation seront débattus à Washington pour déterminer les actions futures, espérant aboutir à une résolution durable du conflit. Une déclaration officielle est prévue après ces discussions.
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