Les acteurs de la société civile et les organisations de jeunesse du Nord-Kivu attendent des sénateurs fraîchement élus de cette province une prise de position ferme et des actions concrètes pour rétablir la paix. Lors d’une rencontre à Goma, tenue le lundi 27 mai, au lendemain des élections sénatoriales, les responsables de ces groupes ont clairement exprimé leurs attentes.
Marion Ngavho, leader de la société civile urbaine de Goma, et Claude Rugo, représentant de la jeunesse, ont chacun insisté sur la nécessité d’une intervention rapide des nouveaux élus. Les principaux défis évoqués sont l’insécurité persistante et le chômage croissant, des problèmes qui exigent une attention immédiate et des solutions durables.
Les femmes, le Conseil communal de la jeunesse de Karisimbi et d’autres entités de la société civile ont également pris part à cet appel, demandant à leurs représentants de porter leurs préoccupations au niveau national. Ils espèrent que les sénateurs mettront en œuvre les projets et les visions qu’ils ont défendus pendant leurs campagnes électorales.
« Les citoyens du Nord-Kivu veulent voir la réalisation des engagements pris par ces nouveaux élus lors de leurs discours de campagne », a affirmé Marion Ngavho.
La population du Nord-Kivu, fatiguée des promesses non tenues, espère que ces nouveaux sénateurs transformeront leurs paroles en actes tangibles. La pression est désormais sur ces élus pour qu’ils concrétisent les espoirs placés en eux et œuvrent véritablement pour la paix et la prospérité de leur province.