L’atelier sur les stratégies inclusives pour une gouvernance optimale en RDC a débuté ce jeudi 6 juin à Kinshasa, réunissant divers acteurs autour des thématiques cruciales pour le développement du pays. Organisé par l’Institut républicain international (IRI), la MONUSCO et Ebuteli, cet événement a mis en lumière les défis et perspectives de la gestion des ressources publiques, électorales et naturelles.
Habibou Bangré, cheffe de section de la Monusco, a ouvert la session, suivie de Jacques Katshelewa de l’Observatoire de la dépense publique (ODEP), qui a exposé un panorama de la gouvernance financière en RDC. Le premier panel, dirigé par le professeur Albert Malukisa d’Ebuteli, a abordé la participation citoyenne à la gestion des finances publiques, avec des interventions de Valery Madianga du CREFDL, Chouna Lomponda de l’APLC et Barthélemy Omeonga de la Cour des comptes.
« Nous devons réfléchir ensemble sur comment pousser au changement et amener les autorités publiques à exécuter les ressources alignées dans la loi des finances, » a déclaré Valery Madianga, soulignant les obstacles rencontrés par son organisation, tels que la résistance au changement et les menaces.
Chouna Lomponda Conseillère à la Présidence, Chef de Service de la communication de l’APLC a évoqué la « Ligne bleue anti-corruption » afin d’illustrer les mécanismes implemanté par l’Agence qui permettent une participation citoyenne efficace, tel que ce dispositif dénonciation de faits de corruption par le 158 , visant à renforcer l’intégrité des finances publiques par l’encadrement du processus électoral dans un premier temps et qui migre prochainement vers un dispositif de dénonciation de tout fait de corruption. Ce mécanisme implique la collecte d’informations par des experts, à des fins d’investigations.
La Conseillère a également poursuit en citant comme l’une des pistes de solution de gestion transparente et de bonne gouvernance : la Micro Finance , » Afin d’implémenter la culture de l’intégrité dans les finances publiques dans un pays où les femmes participent à l’économie de façon informelle. La Microfinance est l’une des manière la plus inclusive pour la communauté agricole. » a t’elle conclut.
Barthélemy Omeonga a quant à lui expliqué le rôle crucial de la Cour des comptes : « En tant qu’institution de contrôle, la Cour des comptes participe à une gestion optimale des finances publiques puisqu’elle contrôle et sanctionne. » Il a également évoqué la mise en place future de dispositifs pour faciliter la collaboration entre les citoyens et cette institution.
La gestion des ressources naturelles a été abordée par Rubin Rashidi, ancien député national, qui a souligné l’importance d’une approche inclusive. Les participants, regroupés par jeunes, femmes et autochtones, ont travaillé sur des stratégies pour une meilleure gestion de ces ressources, avec un accent sur la législation existante et sa mise en pratique sur le terrain.
L’atelier se poursuivra ce vendredi 7 juin avec un deuxième panel axé sur la capacité financière des femmes, jeunes et autochtones aux élections, concluant ainsi deux jours d’échanges riches et constructifs.
L’ÉDITORIAL