AccueilA la UneConflit interne à...

Conflit interne à l’UDPS et tensions régionales : Un regard approfondi

Les tensions au sein de l’Union pour la Démocratie et le Progrès Social (UDPS) et les récentes accusations portées par le gouvernement congolais contre le Rwanda dominent l’actualité à Kinshasa. Deux factions principales se sont formées au sein de l’UDPS, exacerbant les divisions internes.

Scission au sein de l’UDPS

Le journal Le quotidien rapporte que l’UDPS est « au bord de l’implosion » avec deux camps distincts : les « réformateurs » menés par Eteni Longondo, ancien ministre de la Santé, qui appellent à un congrès extraordinaire pour préparer les échéances de 2028, et les « conservateurs » soutenant le secrétaire général Augustin Kabuya. Le quotidien Le Potentiel ajoute que 33 secrétaires nationaux de l’UDPS ont retiré leur confiance à Kabuya, lui demandant de démissionner.

Eco News informe que Jonas Mukamba, un sénateur respecté, a proposé une médiation pour résoudre cette crise interne. Cependant, Mukamba a exprimé son indignation face aux attaques internes dirigées contre la direction du parti, décrivant la situation comme un « spectacle désolant ». Selon 7su7.cd, Mukamba estime que cette crise met en péril la survie du régime actuel.

Accusations contre le Rwanda

Par ailleurs, le gouvernement congolais a réagi fermement au rapport des experts des Nations Unies publié le 11 juillet 2024, qui accuse le Rwanda d’agression. Ce rapport, relayé par Mediacongo.net, présente des preuves de l’implication de 4.000 soldats rwandais, largement supérieurs aux combattants du M23. Le gouvernement congolais appelle la communauté internationale à prendre des mesures sévères contre le Rwanda.

La Prospérité souligne que le gouvernement congolais demande des sanctions politiques, économiques et judiciaires contre les dirigeants rwandais, accusant les troupes rwandaises de cibler les infrastructures de la MONUSCO, ce qui constitue des crimes de guerre. Les FARDC ont également accusé l’armée rwandaise de ne pas respecter la trêve humanitaire recommandée par les USA, selon 7sur7.cd.

Forum des As rapporte que le gouvernement congolais a salué la récente déclaration du département d’État américain dénonçant la fraude et la contrebande de minerais entretenues par le Rwanda, soulignant que cette position renforce les actions du gouvernement congolais pour réguler les ressources minières dans le pays.

Conclusion

La situation politique en RDC est marquée par des tensions internes au sein de l’UDPS et des accusations graves contre le Rwanda. Les appels à la médiation et les demandes de sanctions internationales montrent la complexité et la gravité des crises actuelles.

Équipe éditoriale

Soyez averti chaque fois que nous publions quelque chose de nouveau !

continuer la lecture

9 soldats sud-africains tués dans des affrontements avec le m23 près de Goma

La situation dans l'est de la République Démocratique du Congo a pris une tournure tragique ce week-end avec la perte de neuf soldats sud-africains lors de violents affrontements avec le groupe rebelle M23. Ces militaires faisaient partie de la mission de stabilisation régionale SAMIDRC (Mission de la Communauté de Développement de l'Afrique Australe en RDC) et de la MONUSCO, la mission des Nations Unies. Les combats ont éclaté autour de Goma, une ville stratégique du Nord-Kivu, où les forces sud-africaines, aux côtés d'autres troupes internationales et des FARDC, ont réussi à repousser les avancées des rebelles. Mais malgré cet exploit, la guerre ne cesse de ravager la région, laissant derrière elle des pertes humaines et des civils pris au piège.

La position de l’Union Africaine face à la violence au Kivu : un appel au dialogue sans désigner les responsables

Le 25 janvier, à l'issue d’une déclaration qui n’a pas manqué de susciter des débats, le président sortant de la Commission de l'Union africaine, Moussa Faki Mahamat, a exprimé ses préoccupations concernant la situation dans l'Est de la République Démocratique du Congo

LAMUKA dénonce les arrestations arbitraires et l’incapacité de Tshisekedi face à la crise sécuritaire

À Kinshasa, le samedi 24 janvier, plusieurs partis politiques de la coalition LAMUKA, dont l'Ecidé et Addcongo, ont défilé sur le boulevard Lumumba pour exprimer leur mécontentement face à ce qu'ils qualifient de violations répétées des droits humains. La manifestation visait spécifiquement la détention mystérieuse de plusieurs figures politiques de l'opposition, enlevées il y a un mois par des forces de sécurité et dont on ignore toujours la localisation.