Lors d’une récente rencontre avec les représentants des missions diplomatiques et des organisations internationales en République démocratique du Congo (RDC), la ministre des Affaires étrangères, Thérèse Kayikwamba Wagner, a pris position pour une coopération renforcée entre les acteurs internationaux et le gouvernement congolais. Son discours, prononcé le jeudi 8 août, a mis en lumière l’importance cruciale de l’engagement international dans le processus de paix en cours en RDC.
Mme Wagner a souligné que les efforts pour instaurer une trêve humanitaire ont temporairement atténué les souffrances des civils pris au piège des violences, mais elle a également alerté sur les défis persistants. La ministre a insisté sur la nécessité de maintenir une pression diplomatique pour que cette accalmie se transforme en paix durable.
Elle a, par ailleurs, exprimé son appréciation pour l’adoption de la résolution 2746 par le Conseil de sécurité des Nations Unies, une initiative qui renforce la mission de la SADC en RDC et qui marque une étape importante vers une solution pacifique. Selon elle, le soutien de la MONUSCO et l’emphase placée sur la médiation de l’Angola jouent un rôle déterminant dans la stabilisation de la région.
Cependant, Thérèse Kayikwamba Wagner n’a pas manqué de dénoncer les violations répétées du cessez-le-feu par les Forces de défense du Rwanda (RDF) et leurs alliés, qui, selon elle, continuent de mettre en péril les efforts de paix. « La communauté internationale doit intensifier ses efforts pour empêcher tout soutien extérieur aux groupes armés qui continuent de semer la déstabilisation », a-t-elle affirmé avec détermination.
Dans son discours, la ministre a également abordé la question du retrait progressif et coordonné de la MONUSCO, soulignant qu’il s’agissait d’une démarche délicate mais nécessaire pour permettre au pays de regagner sa souveraineté tout en garantissant la sécurité des populations.
En conclusion, Mme Wagner a réitéré l’engagement de son gouvernement à poursuivre les efforts pour un retour à la paix, tout en appelant les partenaires internationaux à ne pas relâcher leur soutien. Pour elle, la réussite du processus de Luanda dépend de la cohésion et de l’engagement continu de toutes les parties impliquées.
M.KOSI