Après une assemblée générale tenue le jeudi 30 juillet à Beni pour examiner la possibilité de la reprise des cours avec les finalistes, le Syndicat des enseignants du Congo (SYECO) de la ville de Beni au Nord-Kivu décide de ne pas reprendre les activités scolaires.
Les enseignants membres du SYECO conditionnent cette reprise des activités scolaires notamment par le paiement des enseignants nouvelles unités et non payés ainsi que par la suppression « des zones salariales. »
« Pour reprendre les activités scolaires, il faudrait d’abord que le cahier de charge que nous avions auparavant déposé auprès du gouvernement-qui est notre employeur-connaisse des avancées. Mais nous avons finalement constaté avec amertume qu’il n’y a pas d’avancée entre autres il n’y a pas l’amélioration des conditions de vie de l’enseignant », a regretté le secrétaire permanent du SYECO, Christophe Kanyambwe à nos confrères d’okapi.net .
Il a aussi fait remarquer qu’il y a des enseignants « nouvelles unités » qui depuis plus de cinq ans, dix ans sont en train de travailler sans salaire, ils ne sont pas pris en charge par le gouvernement.
« Nous avons également réclamé la mutuelle de santé, notre mutuelle de santé. Il faut qu’elle soit gérée par les enseignants et nous avons réclamé aussi que la zone salariale soit vraiment ôtée du milieu de nous », a fait savoir M. Kanyambwe.
Signalons que, pour des raisons » techniques et administratives » les élèves des classes terminales du primaire et du secondaire, ainsi que les enseignants ne vont pas reprendre les cours lundi 03 août, comme annoncé auparavant mais plutôt le 10 août précise Willy Bakonga ministre de l’enseignement primaire secondaire et technique EPST.