Après la communication d’hier vendredi 3 avril de Dr Jean-Jacques Muyembe sur l’essaie clinique du vaccin contre le covid-19, lequel la RDC est candidate, les réactions ont fusé de partout en RDC. C’est qui semble d’ailleurs poussé Muyembe à apporter plus de clarté dans son message dans la même soirée. La rédaction de Bisonews a ici, porté de l’éclairage à travers la recherche liée à ce sujet de grande envergure.
Selon l’agence de presse associated press, Quatre patients ont reçu le vaccin au centre de recherche Kaiser Permanente à Seattle, Washington.
Que contient réellement ce vaccin?
Le vaccin ne peut pas causer le Covid-19 mais contient un code génétique inoffensif copié sur le virus qui cause la maladie.
Selon les experts, il faudra encore de nombreux mois pour savoir si ce vaccin, ou d’autres également en recherche, fonctionnera.
La première personne à recevoir le vaccin lundi était une mère de deux enfants âgée de 43 ans de Seattle.
Un personnel soignant a expliqué que ce vaccin a été fabriqué selon des normes très élevées, en utilisant des choses qui sont sans danger pour l’homme et les personnes participant à l’essai seront très étroitement surveillées.
La différence avec des vaccins typiques.
Les vaccins typiques contre les virus, comme la rougeole, sont fabriqués à partir d’un virus affaibli ou tué.
Mais le vaccin à ARNm-1273 n’est pas fabriqué à partir du virus qui cause le Covid-19.
Il comprend plutôt un court segment de code génétique copié à partir du virus que les scientifiques ont pu fabriquer en laboratoire.
On espère ainsi renforcer le système immunitaire de l’organisme pour qu’il puisse combattre la véritable infection.
Les volontaires ont reçu différentes doses du vaccin expérimental.
Ils recevront chacun deux piqûres au total, à 28 jours d’intervalle, dans le muscle du bras supérieur.
Mais même si ces premiers tests de sécurité se déroulent bien, il faudra attendre 18 mois avant qu’un vaccin potentiel ne soit disponible pour le public.
Signalons que la RDC a enregistré 148 cas confirmé dont 16 décès, 3 guéris et une soixantaine de personnes en bonne évolution.