L’ouverture du procès de Vital Kamerhe, directeur du cabinet du chef de l’État congolais, dans l’affaire de la gestion des fonds alloués au programme des cent jours, est prévue le 11 mai prochain. Pour le moment, le directeur du cabinet du chef de l’État reste incarcéré à la prison centrale de Makala après plusieurs tentatives de demande de sa mise en liberté provisoire.
Le 8 avril dernier, Vital Kamerhe a comparu au parquet général prêt la cour d’appel de Kinshasa/Matete dans l’affaire de détournement des fonds publics alloués au programme d’urgence de 100 Jours du Chef de l’État. Ce dernier est soupçonné de détournement de deniers publics. Depuis sa détention, le Président de l’UNC totalise ce mardi 05 Mai sa vingt-septième au Centre Pénitentiaire et de Rééducation de Kinshasa (CPRK).
Selon la justice, qui a choisi de le maintenir en détention, il existe contre ce dernier « de sérieux indices de culpabilité ». Le dossier est désormais entre les mains du tribunal de grande instance de Kinshasa/La Gombe.
De leur côté, certains analystes politiques estime que l’hypothèse d’un acharnement sur Vital Kamerhe prend de plus en plus de forme dans ce dossier.
Au cours des dernières semaines, cet ancien président de l’Assemblée nationale a été confronté à plusieurs personnalités impliquées dans ce programme d’urgence. Vital KAMERHE aurait même cité les auteurs des différents projets hérités du gouvernement Tshibala.
Il y a lieu de signaler que le procureur général près la cour d’appel de Kinshasa-Matete, Kisula Betika Yeye Adler, avait clôturé son instruction dans le cadre de l’enquête sur le programme des cent jours de Félix Tshisekedi et décidé de renvoyer l’affaire devant la justice.
Le directeur de cabinet du président congolais est donc accusé de « détournement de deniers public », « blanchiment d’argent » et « corruption » dans le cadre de la gestion des fonds alloués à ce programme d’urgence lancé en mars 2019.
Vital Kamerhe, un bouc émissaire ?
Au sein de la classe politique congolaise, des voix se sont élevées pour dénoncer une hérésie financière, évoquant des marchés passés de gré à gré et des malversations. Vital Kamerhe se trouve ainsi exposé, parce qu’en tant que directeur de cabinet, il dispose d’un droit de signature sur les contrats passés au nom de l’État et qu’il est, de ce fait, autorisé à valider des dépenses.
Ainsi, plusieurs questions restent sans réponse. Existe-t-il un acharnement politique sur la personnalité de monsieur Vital KAMERHE? Y-a-t-il des mains noires? La justice est-elle instrumentalisée, est-elle indépendante ?
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