La section d’éveil patriotique dénommée << Congrès International Congolais-CIC >>, en collaboration avec plusieurs organisations de la société civile ainsi que les jeunes des partis politiques sans exception de tendance ont organisé une une marche pacifique et populaire ce dimanche 8 mars.
Tout a commencé au rond-point Victoire comme point de départ où ces derniers se sont dirigés jusqu’au palais du peuple.
Contrairement à ce qui se fait naturellement chaque le 8 mars, ceux-ci ont tenu à travers cette marche de santé à communiquer un autre message, à travers une nouvelle option.
Mme Egée Mapathi a communiqué à l’assemblée ce message : << C’est devant le temple de la démocratie ( palais du peuple ) où siègent les représentants du peuple des 185 territoires du Congo que nous avons décidé de formuler nos incessantes réclamations à l’intention de la communauté nationale qu’internationale par rapport au drame qui se vit à l’est de notre cher pays >>.
Dans le mémo, elles ont aussi signalé les violences faites aux femmes dans les deux provinces du Kivu et l’Ituri ayant entraîné plus de 10 millions de morts.
Par la même occasion, elles ont aussi rappelé les déplacements massifs des milliers de populations, la déscolarisation des plusieurs enfants, ainsi que la recrudescence de plusieurs maladies dont l’épidémie à virus Ebola.
Dans ce même ordre d’idée, elles ont démontré noir sur blanc qu’ils fustigent les massacres et tueries qui règnent dans les territoires de la partie est de la RDC tout en s’adressant plus particulièrement au Président de la République, Félix Tshisekedi, au gouvernement congolais, à l’Organisation des Nations-Unies et au monde entier.
Mdme Julienne Lusenge, activiste mais aussi native et notable de Béni a fait comprendre que le 08 mars pour les femmes de Béni ne semblent avoir son sens complet. Les veuves dont les maris ont été tués en guerre, pour ces orphelines ne croisent qui ont vu leurs parents mourrir en pleine guerre, la célébration de ladite journée ne fait parti de leur nouveau mode de vie que la réalité leur a imposé.
Cette dernière a ajouté : << La présente marche a pour objectif de réclamer tout d’abord pour que ces femmes puissent vivre et fêter un jour comme toutes les autres femmes à l’échiquier international >>.
Au-delà de fêter et porter les pagnes, la femme congolaise devrait se lever pour défendre ses droits et devoirs.