Depuis l’arrestation de Franck Diongo, les spéculations vont bon train, certains la comparant même à celle de Salomon Kalonda, conseiller spécial de Moïse Katumbi et détenu à la prison militaire de Ndolo. Cependant, selon les informations obtenues par Scooprdc.net auprès des sources du département de renseignements militaires, la vérité serait tout autre.
En effet, comme cela est désormais connu de tous, l’opposant Franck Diongo a été arrêté il y a un peu plus de 10 jours, à son retour d’un deuil du docteur Kabamba Mbwebwe de G14, où se trouvait d’ailleurs le chef de l’État Félix Tshisekedi. Son arrestation est liée à une sombre affaire de banditisme urbain, communément appelé « Kuluna« , qui sévit à Kinshasa. Son nom aurait été mentionné par des individus malchanceux interpellés par la police criminelle, qui l’accusent d’être le fournisseur d’un certain groupe de gang dans le quartier Mbinza-Ozone, plus précisément à Gramalic, où deux factions rivales de cette nébuleuse se livrent régulièrement des affrontements violents qui gangrènent la ville de Kinshasa.
Selon les informations qui ont filtré des couloirs de l’ex-DEMIAP (Département Militaire de Renseignements et d’Action Patriotique), Franck Diongo est poursuivi pour association présumée de malfaiteurs en lien avec une entreprise terroriste. D’après ces mêmes sources, des témoignages concordants de certains jeunes détenus par ce service corroborent le fait que Franck Diongo entretiendrait personnellement un groupe de jeunes délinquants appelé « les bangala », qui s’oppose violemment, par le biais de passages à tabac, à un autre groupe similaire connu sous le nom de « force du progrès ».
L’élément déclencheur qui a conduit à l’arrestation de Franck Diongo est une bagarre généralisée entre ces deux factions, qui a tragiquement causé plusieurs morts, dont le président de la fameuse « force du progrès ». Suite à cette confrontation, le ministère de l’Intérieur et les services de renseignements militaires ont ouvert une enquête, soupçonnant la présence d’armes lors de ces affrontements. C’est au cours de ces investigations que le nom de Diongo a été mentionné comme étant le pourvoyeur financier et logistique de certains jeunes de la faction « Bangala ». Pour l’instant, il est difficile de l’incriminer ou de l’innocenter. Seule une enquête minutieuse pourra révéler la vérité, la vraie vérité.
Il est important de noter que les informations présentées ici proviennent de sources officielles du département de renseignements militaires et doivent donc être traitées avec prudence. L’évolution de l’enquête permettra de faire la lumière sur cette affaire et de déterminer la responsabilité réelle de Franck Diongo dans les événements
qui ont secoué Kinshasa.