« Lorsque la tension était à son comble, l’Église se tenait aux côtés des opprimés. Elle offrait une présence réconfortante dans les heures sombres de l’histoire. Ces moments intenses ont été marqués par des rencontres nocturnes régulières entre le courageux Étienne Tshisekedi et moi-même. Ces discussions privilégiées étaient un échange d’idées et d’encouragements, dans un contexte où le pouvoir en place tentait d’imposer sa volonté à tout prix » . Abbé Donatien N’shole
#RDC: « L’église a toujours été du côté des faibles. Il y a eu un moment pendant que la situation était chaude, c’est presque tous les deux jours que j’étais à Limete tard le soir voir le vieux Étienne Tshisekedi pour échanger, et en ce moment il était en position de faiblesse… pic.twitter.com/eFhg96sfop
— Stanis Bujakera Tshiamala (@StanysBujakera) June 26, 2023
Un pouvoir en mutation
Les choses ont évolué depuis cette période. Les membres de l’opposition, autrefois considérés comme des dissidents, ont maintenant accédé au pouvoir. Cette transformation politique a engendré des changements significatifs dans le paysage de la gouvernance. Les anciens opposants ont dû s’adapter à leur nouveau rôle et faire face aux défis de la responsabilité. Cependant, l’Église a maintenu sa position, gardant un œil attentif sur le respect des droits des plus vulnérables.
Une Église engagée et vigilante
Malgré les changements politiques, l’Église reste engagée envers les faibles et les marginalisés. Elle continue d’être un phare d’espoir pour ceux qui ont besoin de protection et de justice. Son rôle consiste à défendre les droits de l’homme, à promouvoir l’égalité et à lutter contre les injustices sociales. L’Église, avec sa voix influente, plaide en faveur d’un gouvernement transparent et responsable, où chaque individu a sa place et ses droits sont respectés.
Un nouvel équilibre à trouver
La transition de l’opposition au pouvoir implique un ajustement délicat. Les anciens opposants doivent maintenant faire preuve de leadership et de responsabilité dans la gestion du pays. L’Église joue un rôle crucial en les accompagnant dans cette période de transition et en les exhortant à rester fidèles à leurs idéaux de justice et de compassion.
L’Église a toujours été du côté des plus faibles, offrant soutien et réconfort dans les moments critiques de l’histoire. Alors que les membres de l’opposition ont désormais accédé au pouvoir, l’Église continue de jouer un rôle essentiel en veillant à ce que les droits des plus vulnérables soient protégés. Sa voix reste un rappel puissant pour une gouvernance équitable, où l’égalité et la justice sont les fondements d’une société prospère.