»J’ai décidé de retirer l’unité de la Police appelée communément Ujana qui se trouvait au niveau de Baramoto sur la route Poids lourd et à Bibwa, à l’Est de Kinshasa. Je l’ai remplacée par une autre unité de la Police, mais les gens doivent respecter le sens Unique. Si on ne respecte pas le code de la route, on va les arrêter« , prévient, invité du Magazine Le Débat, le Général Sylvano Kasongo, commissaire provincial de la police ville de Kinshasa
»Les Ujana ne vont plus rien contrôler même pas le port du masque ni les motos. Ils retournent dans les casernes ».
Au sujet des agents des renseignements non apparents communément appelés bureau 2, tant décrié par les chauffeurs, Sylvano Kasongo annonce qu' »on m’a mis en place une structure sur le terrain de sorte que dès que ces faux agent sont repérés, on puisse les arrêter ».
Il annonce également »la mise en place des numéros pour dénoncer ces bureaux 2 à la Police. Je demande aux chauffeurs et à la population à dénoncer ces faux agents si jamais ils se présentaient pour demander des documents. Ce n’est pas leur travail. On les a plusieurs fois arrêtés au Rond-point Ngaba, Pont Cabu, Victoire. Mais comme ce sont des voleurs, quelques temps après ils récidivent ».
Mise en place d’une commission mixte
»Le vice-Premier ministre de l’Intérieur a accordé une semaine de courtoisie routière. Une commission mixte a été mise en place pour discuter des problèmes des chauffeurs afin de trouver des solutions définitives à leurs revendications », indique Sylvanno Kasongo.
Qui explique que « c’est le gouverneur de la ville qui est le président de ladite commission. Je vais échanger avec lui pour que nous puissions également recevoir ceux qui ont déclenché cette grève même s’ils n’ont pas de documents officiels parce que nous sommes à la recherche des solutions ».
Cependant le commissaire provincial de la Police »condamne ce qui s’est passé parce que c’est une grève sauvage. Normalement, il y a des démarches à suivre pour décréter une grève. Nos portes sont ouvertes, mais personne n’est venu nous voir ».
Arracher une plaque, destruction méchante ?
Le commandant de la Police justifie également l’arrachage des plaques d’immatriculation par les policiers qui n’est pas, selon et contre l’avis des juristes, une destruction méchante.
»Ce sont des mesures préventives de la Police. Quand nous confisquons la plaque d’immatriculation, c’est pour que vous veniez la récupérer au poste de Police, mais en payant une amende. Nous sommes un service générateur des recettes. Nous avons des assignations budgétaires ».
Mais, précise-t-il, « la Police ne peut confisquer la plaque que dans 2 conditions : quand une personne s’engage dans un sens contraire ou au cas où elle prend une autre bande. On peut pas confisquer la plaque de celui qui conduit comme il faut ».
Dieumerci Lusakumunu top congo/bisonews