La triste remarque à faire dans les marchés de Kinshasa demeure l’insalubrité. Or, les sources renseignent que les taxes sont prélevées au jour le jour auprès des vendeurs dans différents marchés de la capitale. La grande question serait celle de comprendre si ces impôts servent à quoi ?
Loin de répondre à cette question, quelques réponses ont été données par les commerçants trouvés sur place. Interrogés à ce sujet par la rédaction bisonews.cd, un vendeur du marché Delvaux qui a requis l’anonymat a expliqué ce qui suit : « nous faisons c’est que les contrôleurs et agents de l’Etat nous demandent. Nous payons nos impôts dans le but de participer à la propreté de nos marchés ».
Kiaku Marthe, elle qui vend au marché de l’UPN a fait comprendre que ces insalubrités sont liées à la mauvaise volonté des autorités concernées. Car les agents de l’Etat ont instauré un système où tout vendeur est sensé payer ses impôts quotidiennement. Les policiers sèment la terreur dans le chef de ces derniers tout en leur imposant des conditions non négociables. Tenant compte de cette triste réalité, elle a estimé que l’implication personnelle du gouverneur de la ville serait nécessaire car c’est lui qui semble faire de la salubrité son cheval de bataille.
En effet, le seul message à capter dans le constat fait sur terrain est tout d’abord l’insalubrité des marchés. Les vendeurs ont pour leur part exprimé leur désaccord, mais aussi, ce dont ils ont besoin.
Il est grand temps pour Gentiny Ngobila, patron de l’hôtel de ville de Kinshasa de s’imprégner des inquiétudes des vendeurs. Trouver des solutions adéquates pour eux lui permettrait bien évidemment de se démarquer de ses prédécesseurs.
S’il faut y revenir, lors de sa campagne devant les députés provinciaux, celui-ci avait axé sa campagne sur la notion de l’assainissement de la ville de Kinshasa. Dans ledit programme est né le fruit « Kin Bopeto » qui est nécessairement le premier fils visible mais qui tente de faire ses premiers pas très timidement.