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Moïse Moni Della : « Le pays se porte mal…c’est la politique de deux pas en arrière, un pas en avant »

Moïse Moni Della président du parti politique Conade, et membre de l’Union sacrée reproche au pouvoir en place sa gestion du pays.

« Je dirai que nous avons une gestion abracadabrantesque. C’est une gestion hybride. C’est la politique de deux pas en arrière un pas en avant. Une politique de verre à moitié vide, c’est à dire qu’on ne comprend pas vraiment ce qui est fait. Parfois on se pose des questions s’il y a une boussole qui indique le Nord ? », a-t-il dit. Pour ce proche de Katumbi, le pays se porte mal. Il continue, « sur le plan politique je pense que le fait de mettre Kabila hors d’état de nuire, ça a été voulu par tous y compris moi. Je l’ai soutenu pour ça. J’étais allé en prison pour ça », a-t-il fait rappelé.

Concernant son adhésion à l’Union Sacrée, le président de CONADE pense que c’était légitime, car il partage la même vision et idéologie avec l’Union pour la démocratie et le progrès social.

« J’ai adhéré dans l’Union Sacrée parce que nous partageons beaucoup de points en commun avec Félix Tshisekedi en termes de lutte et d’idéologie. Mais les bourreaux de l’UDPS et de l’opposition d’hier, aujourd’hui sont gratifiés. Ceux qui tuaient l’UDPS sont aujourd’hui dans des administrations, dans la police, dans l’armée », explique-t-il avant de poursuivre, « je ne dis pas qu’il faudra faire une politique de table rase, mais il y a des responsables du régime précédent qui doivent payer de leurs actes ».

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Il a, par ailleurs, dénoncé une faiblesse de mémoire collective dans le chef des congolais. À l’en croire, cette attitude tend à décourager la culture de la lutte politique dans cette génération.

« Il y a une faiblesse de la mémoire collective au Congo. Il y a des gens qui ne pouvaient pas parler mais aujourd’hui ils sont encore là. La population ne croit plus en nous. Qu’allons nous dire à cette génération ? Est-ce qu’il faut lutter ? Non. Ceux là qui ont lutté pour ce pays ils sont où aujourd’hui ? »

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« Il ne faut pas s’étonner que demain qu’il n’y ait des gens qui auront la même vocation que nous, lutter à côté de l’opposition sans pour autant viser à être ministre », conclut Moïse Moni Della.

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Hénoc Mpongo
congo-press.com

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