Les sinistrés des inondations de la ville d’Uvira sont exposés aux multiples maladies suite au manque d’eau potable et aux mauvaises installations hygiéniques dans les camps des sinistrés.
Une toilette pour 500 à 1000 personnes. Ce qui constitue un grand risque de contamination des maladies, surtout pour les enfants de moins de 5 ans et les personnes vulnérables. André Byadunia, président de la nouvelle société civile congolaise à Uvira-ville et territoire
prévient que plusieurs sinistrés risquent de perdre la Vie.
« Ils sont confinés dans les églises et les écoles tandis que d’autres le sont dans des sites aménagés pour cette fin. Même dans les églises et les écoles, vu le nombre des personnes, les toilettes n’y sont pas proportionnelles. Les sinistrés sont alors obligés de se partager une ou deux toilettes », s’inquiète ce dernier.
Il appelle les organisations humanitaires à apporter leur aide aux sinistrés.
Dimanche 03 mai dernier, l’Organisation mondiale de la santé-OMS a remis à la zone de santé d’Uvira un lot important des médicaments essentiels ainsi que des kits contre le choléra. Mais le besoin reste immense.
Rappelons que plus de 77 000 personnes ont été recensés comme sinistrés de ces inondations qui ont frappé le mois dernier la ville d’uvira dans la province du Nord Kivu.
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