Le Front Commun pour le Congo (FCC) s’est réunie ce dimanche 28 juin en conférence des présidents pour analyser “froidement” les faits saillants qui ont marqués la scène politique depuis quelques semaines.
Après cette rencontre, Néhémie Mwilanya, coordonnateur du FCC, a estimé que l’heure est à l’évaluation au niveau des principales familles politiques qui gèrent le pays en vue de tirer les conséquences qui s’imposent.
“ La conférence des présidents s’est réunie avec ses représentants au sein des institutions. Une analyse froide a été faite et en un mot ça s’appelle une évaluation générale du cadre de gestion du pays, au terme de cette évaluation, l’opinion sera fixée”.dit- il
Il a été également question d’évaluer la situation de l’arrestation du Vice premier ministre et Ministre de la Justice, la Coordonateur du FCC estime qu’il y a comme une démarche de désacralisation des institutions et des pouvoirs régaliens détenus par les membres du FCC.
“Nous condamnons fermement cette arrestation arbitraire et sauvage du VPM et Ministre de la Justice. Je ne sais pas si les gens peuvent encore se ressaisir pour respecter et les institutions et la constitution dans tout ce qu’il y a comme façon de procéder. Nous sentons comme s’il y a toute une tendance et une démarche pour désacraliser les institutions, désacraliser les pouvoirs régaliens détenus par les membres du FCC. Quand on désacralise des fonctions aussi importantes que celle de membre du gouvernement qui assurent des ministères régaliens, quand on désacralise le parlement, évidemment on désacralise le peuple souverain qui avait voté par référendum la constitution qui a confié des responsabilités et des compétences aux uns et aux autres”, conclut Nehémie Mwilanya.