Un climat amère est à observer au sein de l’assemblée provinciale du sud-kivu, mais également dans les différents assemblées provinciales de la République Démocratique du Congo. Députés provinciaux, personnels politiques et administratifs ne sont payés depuis lors jusqu’à nos jours. C’est ce qui ressort de la bouche d’un membre du bureau de l’assemblée provinciale du sud-kivu.
Jacques Amani, rapporteur de ladite assemblée sonne l’alarme cette fois pour demander au chef de l’Etat, Félix Tshisekedi Tshilombo de prendre possession de cette situation afin de trouver un compromis dans un bref délai. Car selon lui, cette situation est à la base de la mauvaise condition de vie de ces derniers.
Dans un extrait de ses propos tirés d’une publication de la rédaction Actualité.cd, le rapporteur de l’assemblée provinciale du Sud Kivu s’est exprimé en ces termes : » les assemblées provinciales de la République doivent-elles totaliser combien de mois d’impaiement pour que la situation des députés provinciaux, du personnel politique et administaif préoccupe la magistrature suprême ? »
Selon les sources sûres à notre possession, les présidents des assemblées provinciales ont organisé une réunion le 22 janvier dernier au Grand Hôtel de Kinshasa, bien évidemment après l’atelier de réflexion sur la validation de l’avant projet sur l’aménagement du territoire. Au menu du jour, y avait également ce problème lié au traitement réservé aux assemblées provinciales. À l’issue des questions abordées, ceux-ci ont profité de l’occasion pour faire comprendre à l’assistance les difficultés auxquelles ils font face et ont depuis lors attendu l’implication personnelle du chef de l’Etat dans cette affaire.
Par ailleurs, Jacques Amani fait comprendre que les institutions provinciales ne peuvent bien travailler que s’ils se sentent dans des bonnes conditions. Il a stipulé aussi que plus la situation se dégrade, plus cela favorise la déstabilisation de ces institutions pourtant très importantes pour le pays.
Dans la mesure où cette situation ne profite à aucun, Jacques Amani sollicite l’implication du garant des institutions afin que tout soit rétabli de telle sorte qu’eux aussi puissent travailler tout en étant protégés par leurs droits.