Une guerre froide serait en gestation entre le Ministre des Droits Humains, Fabrice Puela et la Police Nationale Congolaise (PNC).
À la base, c’est la question liée à l’affectation des jeunes kinois communément appelés « Kulunas » dans l’arrière pays.
Pour Fabrice Puela, cette opération est de nature à briser les règles relatives aux droits humains.
C’est dans cette optique que le Ministre de tutelle avait récemment annoncé sur les ondes de la Radio France Internationale (RFI) qu’il avait déjà saisi son collègue Vice-Premier Ministre, Ministre de l’Intérieur, Daniel Aselo, pour mettre fin à ces actes qui, selon lui, ne respectent pas les droits de chaque citoyen congolais.
Sylvano Kasongo répond
Il y a lieu d’indiquer que cette pratique s’effectue principalement dans la ville province de Kinshasa.
Pour ce faire, le Commissaire provincial de la Police, le Général Sylvano Kasongo, n’a pas tardé à réagir face à cette accusation qui met en mal ses services.
À l’en croire, l’affectation des « kulunas » dans les provinces est un programme bien connu par le ministère de l’Intérieur, qui, dans ses attributions, a le rôle de gérer la police.
Tout en déchargeant sa structure de toutes les dénonciations, ce dernier renvoie le patron des Droits Humains auprès de son collègue pour plus d’éclaircissement relatif à ce sujet.
« Ces kulunas ne subissent pas des actes de torture comme le croient certains (…) La police ne travaille pas en désordre », souligne Sylvano Kasongo.
Pour rappel, les jeunes « kulunas » sont considérés comme les semeurs de troubles dans la capitale kinoise.
Pour neutraliser cette force négative, la Police Nationale Congolaise les envoie à Kanyama Kasese dans le Haut-Lomami pour l’apprentissage des travaux tels que l’agriculture.
Ce programme a plusieurs missions. C’est d’abord un moyen pour les neutraliser, mais aussi de les rééduquer en vue de leur réinsertion au sein de la société.
Infos.cd