Au cours d’un point de presse tenu hier lundi 28 Septembre à Kinshasa, le Groupe de 13 personnalités politiques et de la Société civile a invité le gouvernement à prioriser le financement des élections de 2023 dans le budget 2021.
« Il faut inscrire le financement des élections en ordre de priorité dès l’adoption de la loi des finances 2021, en tenant compte d’un secteur majeur qu’est celui de la sécurisation du processus électoral », a préconisé le Groupe de 13 (G13) personnalités politiques et de la Société civile.
Pour ce faire, le groupe de 13 a proposé de créer, par une loi des finances, un compte d’affectation spéciale «financement des élections», devant recevoir les quotités annuelles du plan de financement pluriannuel de la CENI, le solde du compte spécial devant être reporté automatiquement sur l’année suivante.
Par ailleurs, les 13 personnalités souhaitent, du reste, de limiter les débours sur ce compte aux dépenses d’investissement de la CENI directement liées à l’organisation des scrutins, en plus de rendre obligatoire la publication des états financiers de la CENI.
Pour ce qui est du recensement administratif, les 13 personnalités ont demandé de soutenir et appuyer l’Office national d’identification de la population (ONIP) dans l’organisation du recensement administratif qui selon cet établissement public coûte 300 millions de dollars.
« L’avantage de ce type de recensement est qu’il permettrait de minimiser le coût des opérations électorales dont le seul enrôlement couterait 600 millions de dollars américains selon les prévisions de la Commission électorale nationale indépendante », ont-ils affirmé.