RDC: « le peuple est abandonné. La coalition au pouvoir n’a plus sa raison d’être et devrait disparaître » ( Cardinal Ambongo)

A l’occasion de la célébration du 60e anniversaire de l’indépendance de la RDC, le Cardinal Fridolin Ambongo a déclaré, dans son homélie, que la coalition au pouvoir, à savoir FCC-CACH doit disparaitre, car elle n’a plus sa raison d’être.
Pour lui, au lieu de travailler ensemble autour d’un programme commun de gouvernement, les coalisés ne se font plus confiance.
« Il n’y a de coalition au pouvoir que de nom. De part et d’autre, c’est le désamour, le cœur n’est plus à l’ouvrage. Au lieu de travailler ensemble autour d’un programme commun de gouvernement, les coalisés ne se font plus confiance », a déclaré le cardinal.
A l’en croire, le peuple est abandonné et la coalition au pouvoir a perdu sa raison d’être.
« Ils ont développé un rapport dangereux de rivalité qui risque d’entrainer tout le pays dans le chaos définitif. Pendant ce temps, l’action gouvernementale est complètement paralysée et le service légitime à rendre à la population est sacrifiée. Le peuple est abandonné. En définitive, la coalition au pouvoir a perdu sa raison d’être », a-t-il affirmé.
En outre, le cardinal a lancé un appel au président entrant et sortant de faire disparaitre cette coalition qui freine le développement du pays.
« Elle devrait normalement disparaître. C’est de la responsabilité de ceux qui se sont coalisés, le président et le président sortant, de faire éclater cette coalition qui conditionne le développement de notre pays », a dit le cardinal Ambongo.
En parlant de la vérité des urnes, le cardinal a fait allusion au récit de Jacob qui avait volé la bénédiction destinée à son frère aîné Esaü.
« Cette coalition sait très bien comment elle avait foulé au pied la volonté du peuple pour en arriver là. La coalition sait. Maintenant, ses membres le disent. Malgré tout, le peuple avait fini par se résigner et accepter le fait accompli. Un peu comme dans le récit de Jacob qui avait volé la bénédiction destinée à son frère aîné Esaü (cf. Gn 27), le peuple espérait que du mal originel pouvait sortir un bien. Malheureusement, le constat est là », a-t-il ajouté.

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