Deux grandes puissances mondiales apportent leurs soutiens au Gynécologue congolais, le Docteur Dénis Mukwege suite aux menaces de mort dont il fait l’objet ce dernier temps.
Il s’agit notamment : des États-Unis d’Amérique et le Canada qui condamnent les actes d’intimidation et menaces de mort contre le prix Nobel de la paix, Denis Mukwege, médecin directeur de l’Hôpital Général de Référence de Panzi au Sud-Kivu.
Dans un message posté sur son compte Twitter mercredi dernier, l’ambassadeur américain en RDC a dénoncé ces menaces dont il juge inacceptables. Il estime que, pour une paix durable, les appels à la responsabilité pour la restauration de l’autorité de l’État dans l’Est du pays sont essentiels.
« Nous sommes préoccupés par la violence brutale continue qui fait tant de victimes innocentes et aussi par les menaces inacceptables contre Denis Mukwege. Les appels à la responsabilité pour la violence dans l’est de la RDC sont essentiels pour construire une paix durable », a fait savoir Mike Hammer.
De son côté, Nicolas Simard, le diplomate Canadien en République Démocratique du Congo estime qu’au moment où la violence s’aggrave dans l’est de la RDC, il est inconcevable que des menaces de mort puissent être proférées contre le Dr. Mukwege.
Il a fait également savoir que le Canada travaille en étroite collaboration avec le Gynécologue congolais ( réparateur des femmes victimes des violences sexuelles), Docteur Dénis Mukwege.
« Le Canada travaille en étroite collaboration avec le prix Nobel Denis Mukwege et son équipe à la fondation Panzi pour soutenir les survivants des violences basées sur les genres et sexuelles. Il est inacceptable que des menaces de mort puissent être proférées contre lui alors que la violence s’aggrave dans l’est de la RDC. Nous demandons instamment de mettre fin à l’impunité pour garantir une paix durable dans la région », a écrit l’ambassadeur du Canada en RDC.
Les menaces contre le Dr. Mukwege font suite à sa dénonciation du massacre perpétré dans le village de Kipupu, dans le secteur d’Itombwe (territoire de Mwenga, province du Sud-Kivu) dans la nuit du 16 au 17 juillet 2020 et au cours duquel plus de 220 personnes auraient été tuées par des combattants de groupes armés.
Cela a poussé le gynécologue Congolais a martelé sur le respect des recommandations du rapport du Projet Mapping publié par le Haut-Commissariat des Nations-Unies aux droits de l’Homme en août 2010 pour mettre fin à l’impunité des crimes commis en RDC depuis 1996.
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