L’opposant politique Franck Diongo, arrêté le 20 juin à Kinshasa par les renseignements militaires, a commencé une grève de la faim ce samedi. Un proche de Diongo affirme : « Les premiers jours suivant son arrestation brutale, il n’a pas été interrogé et n’a pas pu consulter ses avocats. » Selon nos sources, l’opposant a été interrogé récemment sur deux affaires : la première concerne son intervention en faveur de la libération d’un individu du même quartier détenu par une milice proche du pouvoir. La deuxième affaire concerne la mise à disposition des jeunes de son parti, MLP, pour assurer la sécurité du président Moïse Katumbi lors de son récent séjour à Kinshasa.
Les circonstances de l’arrestation
Franck Diongo a été appréhendé le 20 juin à Kinshasa par les renseignements militaires. Cette arrestation brutale a suscité des inquiétudes et des critiques de la part de ses partisans et de la société civile. Pendant les premiers jours de sa détention, il n’a pas été autorisé à parler à ses avocats et n’a pas été soumis à un interrogatoire. Cela a soulevé des questions sur le respect des droits de l’opposant politique.
La grève de la faim
Face à cette situation, Franck Diongo a décidé d’entamer une grève de la faim pour protester contre les conditions de sa détention. La grève de la faim est un moyen de pression souvent utilisé par les prisonniers politiques pour attirer l’attention sur leurs revendications et dénoncer les violations de leurs droits. Diongo affirme qu’il ne mettra fin à sa grève de la faim que lorsque ses demandes seront prises en compte et que ses droits fondamentaux seront respectés.
Les interrogatoires
Après plusieurs jours de détention, Franck Diongo a enfin été interrogé sur deux affaires spécifiques. La première concerne son intervention en faveur de la libération d’une personne détenue par une milice soutenant le pouvoir en place. Les services de renseignements souhaitent comprendre les raisons de son implication dans cette affaire. La deuxième affaire concerne la mise à disposition des jeunes membres de son parti, MLP, pour assurer la sécurité du président Moïse Katumbi lors de sa récente visite à Kinshasa. Les services de renseignements cherchent à savoir pourquoi Diongo a mobilisé les jeunes de son parti pour cette mission.
L’inquiétude et les réactions
L’arrestation de Franck Diongo et les conditions de sa détention ont suscité une vive inquiétude parmi ses partisans et au sein de la société civile. De nombreux défenseurs des droits de l’homme et organisations internationales ont appelé à sa libération immédiate et à un traitement équitable. Ils soulignent que la privation d’accès à ses avocats et l’absence d’interrogatoire pendant les premiers jours de sa détention sont des violations flagrantes de ses droits fondamentaux.
L’opposant politique Franck Diongo a entamé une grève de la faim pour protester contre les conditions de sa détention après son arrestation à Kinshasa. Ses partisans et la société civile s’inquiètent de la violation de ses droits fondamentaux, notamment l’absence d’accès à ses avocats et l’interrogatoire tardif. Il est essentiel que les autorités congolaises garantissent un traitement équitable et respectent les droits de l’opposant politique. La communauté internationale doit également faire pression pour assurer la libération de Diongo et veiller au respect des principes démocratiques en République démocratique du Congo.