La République démocratique du Congo (RDC) doit accorder une priorité absolue à son dispositif de défense et de dissuasion, déclare Mbusa Nyamwisi devant la commission « Relations extérieures » de l’Assemblée nationale.

La RDC, en tant qu’État, considère son armée comme étant le pilier principal de sa sécurité et de sa capacité à dissuader les menaces. Bien que des réformes aient été entreprises pour moderniser le système de défense, il reste encore beaucoup à faire dans ce domaine critique.
La situation géopolitique de la RDC, au cœur de l’Afrique, dans une région fragile et à l’équilibre instable, impose des contraintes significatives. C’est pourquoi la RDC a choisi d’adhérer à plusieurs organisations régionales, dont l’East African Community (EAC), afin de renforcer sa position et de favoriser la coopération régionale en matière de sécurité.
Mbusa Nyamwisi souligne également le rôle essentiel de l’Assemblée nationale en tant qu’autorité budgétaire. Il est impératif que celle-ci s’implique activement pour garantir l’allocation d’un budget conséquent aux Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC) ainsi qu’à l’ensemble du système de sécurité. Une dotation financière adéquate est nécessaire pour maintenir et renforcer les capacités de défense du pays.

De plus, l’exécutif congolais s’engage pleinement dans tous les forums internationaux pour exiger une condamnation du Rwanda. Cette action vise à souligner l’importance de la coopération régionale dans la lutte contre les menaces transfrontalières et à garantir la sécurité et la stabilité de la RDC.
En conclusion, la RDC doit continuer à œuvrer activement pour renforcer son dispositif de défense et de dissuasion. Cela nécessite une réforme continue, un soutien financier adéquat et une coopération régionale renforcée. En investissant dans sa sécurité, la RDC pourra mieux protéger ses citoyens, préserver la paix et la stabilité régionales, et contribuer au développement durable de l’Afrique.