3 soldats des FARDC ont été tués et un autre blessé lors d’une attaque de position de l’Armée congolaie la nuit dernière à Bikenke, dans le territoire de Rutshuru (Nord-Kivu) par les combattants du Mouvement du 23 mars (M23), selon le Baromètre sécuritaire du Kivu (KST), projet mené par Human Rights Watch et le Groupe d’étude sur le Congo de l’Université de New York, qui cite plusieurs sources sécuritaires et locales.
Une information confirmée, mais l’armée ne reconnaît pas les trois morts précités. L’armée parle plutôt que d’un seul blessé dans ses rangs. Les FARDC ne se sont pas exprimées sur les motivations de cette attaque. Selon nos confrères ACTUALITÉ.CD.
La majorité des ex-combattants conduits par le Général Sultani Makenga sont installés dans le territoire de RUTSHURU au Nord-Kivu depuis 2017.
D’après Bertrand Bisimwa, le président de ce mouvement, qui s’exprimait le 18 juillet dans un communiqué, estime que ses hommes sont en position inoffensive sur le sol congolais en « attendent impatiemment la mise en œuvre des engagements de Nairobi ».
Dans sa communication, il avait ajouté que d’autres combattants sont toujours cantonnés à KIBUNGO (Rwanda) et à BIHANGA (Ouganda) sous la surveillance de ces deux pays.
Le M23 est davantage présent dans les médias ces dernières semaines. Certains de ses combattants sont accusés d’être en connexion avec certains groupes se réclamant de CODECO en Ituri.