Dans le respect des règles d’hygiène prescrit par les autorités sanitaires, » l’atelier de formation en gestion de l’éditorial et le Journalisme en ligne » organisé par l’Association congolaise des femmes journalistes de presse écrite-ACOFEPE s’est tennu du 01 au 03 juin dans la salle polyvalente Maman Losako, dans la commune de Ngiri-Ngiri.
Tout est parti d’une observation. Il y a de moins en moins des journalistes dans la presse écrite, et ce poigné des journalistes qui s’y accroche subit une certaine discrimination sur le terrain du fait que dans le commun de mortel, le journaliste est celui qui travaille à la radio ou à la télévision.
Grâce à son flair, l’ACOFEPE a formé un projet sur qui il a eu à soumettre aux bailleurs de fonds, entre autres l’Agence suédoise des coopérations au développement, l’USAID, l’Internews comme partenaire technique pour organiser un atelier de formation.
Pour de besoin de pratique des gestes barrières, les 40 femmes participantes ont été réparties en 3 groupes dont le groupe de 10 pour lundi, 15 pour le mardi et 15 autres pour le mercredi. Des brevets ont été remis à ceux d’aujourd’hui.
Deux thématiques font l’objet d’édification durant trois jours de formation. Il s’agit premièrement de la gestion de l’éditorial, c’est-à-dire comment aider la femme à devenir et ne plus se contenter des fonctions subalternes, telle était l’explication de Mr Didier Mbuyi, chef de projet de l’ACOFEPE.
La deuxième thématique s’est penchée sur le journalisme en ligne qui est en vogue aujourd’hui. D’où, il faut aider la femme à utiliser ses nouveaux supports. Ce qui justifie l’intervention de Patient Ligodi, le patron du site d’informations Actualité.cd.
» Ces deux questions ont été aussi dans la perspective genre parce que nous avons des informations selon lesquels les femmes sont discriminées au sein de leurs rédactions. Après Kinshasa, nous allons mettre le cap sur Bukavu et après Uvira. L’intéressant c’est d’avoir le financement pour tous ces projets« , a renchéri le chef de projet de l’ACOFEPE, Didier Mbuyi.
Pour sa part, Madame Grâce Mambu Kangundu, Présidente de l’ACOFEPE, a demandé à ses collègues femmes journalistes de prendre conscience du travail noble qu’elles ont.
» Il y a un nombre réduit des femmes journalistes en presse écrite et aucune n’occupe un poste de responsabilité. Elle est toujours dirigée par les hommes et derrière les hommes alors qu’il y a des femmes compétentes qui peuvent diriger les conseils et direction de rédaction. Mais pourquoi les hommes ne leur font pas confiance ? Les patrons de presse nous ont demandé de former ces femmes dans les postes de rédaction. C’est ainsi que nous avons décidé de former d’abord les femmes en vu de les préparer parce que ce n’est pas une tâche facile« , s’est-elle exprimée.
Quand à l’ACOFEPE, c’est une Association mixte parce que les hommes aussi en font partie, quoi que l’action tourne plus autour de la femme.
L’accent a été mis plus sur la presse en ligne car selon le dernier rapport de l’ACOFEPE, il y a ascendance des femmes dans ce média. Sur ce il fallait bien recadrer ces femmes tant au niveau de l’écriture qu’au niveau du contenu pour éviter les dérapages criants observés aujourd’hui, beaucoup plus dans les réseaux sociaux.
De leurs côtés, les femmes qui ont participé ont suivi religieusement les enseignements mis à leur disposition et ont été souple à commencer à les pratiquer sur le champ.
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