Difficile de s’interdire de parler face à ce qui pourrait s’apparenter à un « crime d’Etat ». Olivier Kamitatu fulmine contre le meurtre d’Olivier Mpunga.
Chargée conformément à la loi d’assurer la sécurité des personnes, des biens et maintenir l’ordre public, la police de la RDC passe peu à peu à côté de sa mission. Les circonstances ayant conduit à la mort du jeune homme de 32 ans viole systématiquement l’article 5 de la Déclaration universelle des droits de l’homme, qui stipule que « nul ne sera soumis à la torture, ni à des peines ou traitements cruels, inhumains ou dégradants ».
Pour Olivier Kamitatu, directeur de cabinet de Moïse Katumbi, avec de tels actes, le Congo est engagé dans un état de dégénérescence démocratique.
« Quand ceux qui sont investis du pouvoir de faire régner l’ordre public se mettent à humilier, torturer et assassiner leurs concitoyens en filmant leurs actes ignobles pour épater la galerie, c’est qu’on est malheureusement engagé dans un état de dégénérescence démocratique », s’est enragé l’ancien président de l’Assemblée nationale.
Certains défenseurs des droits de l’homme estiment que ce meurtre est « l »affaire Chebeya bis » suite aux circonstances et au cadre dans lequel il a été commis. Par ailleurs, le porte-parole du gouvernement a annoncé que « tous les auteurs présumés smde ce meurtre seront jugés en flagrance pour que cela serve d’exemple ».
« Les règles d’engagement recommandent le respect strict des droits humains. Y’a rien de plus troublant que perdre un jeune de 32 ans. Toute la solidarité à sa famille. Justice doit être faite « , a indiqué Patrick Muyaya.
OURAGAN