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Appelé à comparaître sur une affaire d’accident de circulation de 2017, Lisanga Bonganga pointe du doigt la Fatshiphère pour le réduire au silence

Le Président de la Convention chrétienne pour la démocratie (CCD), Jean-Pierre Lisanga Bonganga voit une main noire du régime actuel pour son éventuelle comparution au Parquet Général de Kinshasa Matete. Ce, quatre ans après, l’affaire judiciaire le condamnant par défaut dans un accident mineur de circulation qui a entraîné une collision avec le véhicule du colonel Wakaka.

Selon lui, cet acharnement sur ce dossier est un mobile utilisé par la Fatshiphère pour faire taire un opposant de haute facture et digne héritier politique de l’opposant Étienne Tshisekedi Wa Mulumba. Une déclaration dans ce sens, a été faite le jeudi 28 octobre par cet homme politique de l’opposition après avoir appris sur les réseaux sociaux son implication.

« A ce sujet l’opinion doit savoir que ces faits tournent autour d’un accident de circulation survenu à Kinshasa au courant de l’année 2017 et qui a entraîné une collision entre le véhicule officiel mis à la disposition du ministre d’État honoraire (ndlr: à l’époque ministre des Relations avec le Parlement et le véhicule privé du colonel Wakaka non autrement identifié ; collision ayant causé uniquement des dégâts matériels mineurs sur les deux véhicules, sans lésions corporelles ni perte en vies humaines », a indiqué Lisanga Bonganga.

Il se dit surpris d’apprendre qu’il est condamné par défaut il y a plusieurs années sans être appelé ni représenté au procès.

« Il est en outre surprenant d’apprendre qu’un jugement condamnant curieusement, par défaut, le ministre d’État honoraire Lisanga Bonganga aurait été rendu par le Tribunal de Paix de Lemba, alors qu’il n’a jamais été appelé ni représenté au procès. C’est en exécution de ce prétendu jugement qui, du reste, n’a jamais été signifié au ministre d’État honoraire, qu’une saisie aurait été pratiquée sur un de ses véhicules personnels à une personne non autrement identifiée et qui l’aurait détourné », poursuit-il.

LA DYSOC DIT NIET À CE COMPLOT VISANT À L’EMPRISONNEMENT DE SON COORDONNATEUR

La Dynamique pour la sortie de crise (DYSOC) considère l’exhumation de ce dossier en ce moment comme un complot visant à emprisonner son Coordonnateur, Lisanga Bonganga. Et que ces intimidations ne le réduiront pas au silence.

Le Parquet Général de Kinshasa Matete met à charge Lisanga Bonganga, dans la prévention de détournement d’objet saisi.

« A ce jour, on se demande par quelle thaumaturgie, le Parquet Général de Matete met à charge du ministre d’Etat honoraire, Jean Pierre Lisanga Bonganga, la prévention de détournement d’objet saisi. Pour la DYSOC, l’exhumation de ce dossier en ce moment, ne peut trouver de motivations que dans l’obstination du pouvoir en place, à vouloir emprisonner un opposant de haute facture, un des héritiers politiques du Docteur Etienne Tshisekedi Wa Mulumba d’heureuse mémoire, pour l’effacer de la scène politique congolaise. En tout état de cause, la DYSOC considère que les intimidations de bas étages et autres menaces à peine voilées, ne réduiront jamais la DYSOC et son Coordonnateur au silence, car le vérité reste têtue », a conclu cet ancien ministre des Relations avec le Parlement sous Joseph Kabila.

Pour rappel lors de sa dernière déclaration, la DYSOC, a exigé la démission de l’actuel Chef de l’État, Félix-Antoine Tshisekedi de ses fonctions, la suppression du Registre des appareils mobiles (RAM), dénonce l’instrumentation de la justice ainsi que la volonté manifeste du pouvoir en place de réduire les opposants au silence.

Gloire Batomene
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