À Komanda, la nuit du samedi 26 au dimanche 27 juillet a basculé dans l’horreur. Des hommes armés, identifiés comme membres des ADF, ont attaqué une paroisse catholique en pleine veillée. Le bilan est effroyable : au moins 43 morts, parmi lesquels des fidèles venus prier, des blessés en nombre et plusieurs disparus, emportés par les assaillants dans la forêt voisine.
Deux nouvelles victimes civiles sont à déplorer dans le territoire de Djugu, en Ituri, où une attaque nocturne attribuée à des membres de la milice Zaïre a semé l’effroi à Masumbuko, dans la nuit du 29 au 30 juin. Selon plusieurs témoignages recueillis sur place, l’assaut a ciblé les habitations vers une heure du matin, provoquant la mort d’un élève et d’un agent de perception fiscale.
La Conférence épiscopale nationale du Congo (CENCO) et l’Église du Christ au Congo (ECC) accélèrent leur stratégie d’influence dans la gouvernance du pays en passant d’un rôle d’observateur moral à celui d’acteur de propositions concrètes.
Le dialogue entre anciens groupes armés signataires de l’Acte d’engagement pour la paix en Ituri a repris cette semaine dans le territoire d’Aru, à l’extrême nord-est de la province, à près de 260 kilomètres de Bunia.
L’ancien président Joseph Kabila est arrivé à Bukavu ce 23 juin, dans une atmosphère chargée d’incertitudes. Après un mois de présence discrète à Goma, cette visite dans le Sud-Kivu suscite une série d’interrogations dans un contexte marqué par l’expansion territoriale de l’Alliance Fleuve Congo (AFC) et du M23, qui contrôlent aujourd’hui plusieurs villes de l’est de la République démocratique du Congo, dont Bukavu elle-même.
La présidence congolaise hausse le ton face à la montée de l’insécurité à Kinshasa. Réuni en conseil des ministres vendredi 6 juin, Félix Tshisekedi a ordonné une mobilisation immédiate des services de sécurité pour enrayer la série de braquages armés qui secouent la capitale.
Des députés nationaux et provinciaux du Nord-Kivu et du Sud-Kivu ont pris publiquement la défense des groupes armés Wazalendo, qu’ils présentent comme des partenaires de terrain essentiels dans la lutte contre le M23. Lors d’une déclaration faite vendredi 6 juin, ces élus ont dénoncé une campagne visant, selon eux, à ternir l’image de ces combattants engagés aux côtés des FARDC dans l’Est de la République démocratique du Congo.
Encore un accord de paix signé entre la RDC et le Rwanda... mais sur le terrain, les balles ne cessent de siffler, les villages de se vider, et les regards de fuir les responsabilités. Pendant que Kinshasa négocie à huis clos, les populations de l'Est comptent leurs morts. Jusqu’à quand la paix restera-t-elle un mot sans contenu ?
Les conclusions du rapport médico-légal versé au dossier ce 8 mai par le greffier de la Cour militaire de Kinshasa-Gombe apportent un éclairage déterminant dans l’affaire du décès de l’agent de la circulation, Fiston Kabeya. Selon les éléments présentés à l’audience, l’homme en uniforme a succombé à un traumatisme crânien causé par des coups violents portés à la tête. Cette lésion a provoqué une hémorragie cérébrale, entraînant son décès, comme l’a précisé le greffier en séance : "Le policier Fiston Kabeya de la circulation routière est mort du traumatisme crânien de suite des coups lui administrés au niveau de la tête, ce qui a provoqué une hémorragie cérébrale".
Le Parti du peuple pour la reconstruction et la démocratie (PPRD) reprend ses activités après une brève interruption administrative décidée par les autorités congolaises. Dans une déclaration diffusée ce 6 mai, le bureau politique de cette formation politique a confirmé la reprise de ses actions, affirmant que la période de suspension imposée par le ministère de l’Intérieur est désormais échue.
À New York, le 13 octobre, le Rwanda a réitéré son adhésion aux voies de paix, dont le processus de Washington, et demandé un appui constant, tout en dénonçant la présence des FDLR sur le territoire congolais.
Luanda, 15 octobre — Le président angolais João Lourenço place la médiation au cœur de sa politique régionale et affirme que la levée des « menaces existentielles » pesant sur la RDC et le Rwanda ouvrirait la voie à une paix durable dans les Grands Lacs. Devant le Parlement, il a détaillé les mesures qu’il juge indispensables et rappelé l’implication de Luanda dans la facilitation du dialogue.