Les conclusions du rapport médico-légal versé au dossier ce 8 mai par le greffier de la Cour militaire de Kinshasa-Gombe apportent un éclairage déterminant dans l’affaire du décès de l’agent de la circulation, Fiston Kabeya. Selon les éléments présentés à l’audience, l’homme en uniforme a succombé à un traumatisme crânien causé par des coups violents portés à la tête. Cette lésion a provoqué une hémorragie cérébrale, entraînant son décès, comme l’a précisé le greffier en séance : "Le policier Fiston Kabeya de la circulation routière est mort du traumatisme crânien de suite des coups lui administrés au niveau de la tête, ce qui a provoqué une hémorragie cérébrale".
Le Parti du peuple pour la reconstruction et la démocratie (PPRD) reprend ses activités après une brève interruption administrative décidée par les autorités congolaises. Dans une déclaration diffusée ce 6 mai, le bureau politique de cette formation politique a confirmé la reprise de ses actions, affirmant que la période de suspension imposée par le ministère de l’Intérieur est désormais échue.
Les rebelles du M23 ont récemment pris le contrôle de plusieurs villages dans la chefferie de Luhwinja, au Sud-Kivu, une région riche en ressources minières. Cette progression vers des sites d'exploitation aurifère intervient alors que les pourparlers entre le gouvernement congolais et le M23 à Doha n'ont pas encore abouti à des résultats concrets. La situation sur le terrain reste tendue, avec des déplacements massifs de populations et une instabilité croissante. Pour comprendre les enjeux de cette offensive et ses répercussions sur la région, lisez notre analyse complète
Les pourparlers entre le gouvernement congolais et la rébellion de l’AFC/M23 ont repris le dimanche 4 mai à Doha, sous la médiation du Qatar. Cette reprise intervient deux semaines après une déclaration conjointe dans laquelle les deux parties exprimaient leur volonté de "travailler à la conclusion d'une trêve" en vue d'un cessez-le-feu effectif.
La République démocratique du Congo et le Rwanda ont soumis aux États-Unis un avant-projet d'accord de paix, dans le cadre d'une initiative diplomatique visant à mettre fin aux conflits persistants dans l'est de la RDC. Cette démarche, saluée par le conseiller principal pour l’Afrique au Département d’État américain, Massad Boulos, marque une étape vers la concrétisation des engagements pris dans la Déclaration de principes signée à Washington le 25 avril 2025.
Depuis le 24 avril, des affrontements opposent les Forces armées de la RDC (FARDC) aux milices Wazalendo dans les collines surplombant Uvira, au Sud-Kivu. Ces combats, liés à des désaccords sur le contrôle de positions stratégiques, perturbent la vie quotidienne des habitants, contraints de rester chez eux par crainte des tirs. L'armée congolaise évoque un redéploiement visant à sécuriser la ville, tandis que la population exprime son inquiétude face à cette escalade de violence.
Un canot rapide assurant la liaison entre Brazzaville et Kinshasa a chaviré ce mardi 22 avril 2025 sur le fleuve Congo, à proximité du port de Beach Ngobila. L'embarcation, identifiée sous le nom de Transpool, transportait 17 personnes, dont des passagers en provenance de la capitale congolaise.
Le gouvernement congolais intensifie sa pression sur l'ancien président Joseph Kabila, l'accusant de soutenir les rebelles du M23. La suspension du Parti du Peuple pour la Reconstruction et la Démocratie (PPRD) et la saisie des biens de ses dirigeants marquent une escalade dans les tensions politiques. Le PPRD dénonce une "chasse aux sorcières" et affirme que le retour de Kabila à Goma vise à contribuer à la paix, non à alimenter le conflit. Cette crise survient alors que les pourparlers de paix avec le M23 sont reportés, exacerbant les divisions au sein de la République démocratique du Congo.
Kinshasa desserre l’étau et le M23 recule : cinq détenus, dont une députée et un colonel des FARDC, ont été libérés dans le cadre d’un accord discret négocié à Doha. En échange, les rebelles se retirent de Walikale-centre. Un geste surveillé de près, entre manœuvre diplomatique et repositionnement tactique à l’Est de la RDC.
Les États-Unis recommandent formellement à leurs ressortissants de ne pas voyager en République démocratique du Congo. Dans son dernier bulletin publié par le Département d’État, Washington place la RDC au niveau d’alerte 4, soit le seuil maximal, invoquant un environnement instable et la difficulté d’assurer une assistance consulaire sur le terrain.
La présidence congolaise hausse le ton face à la montée de l’insécurité à Kinshasa. Réuni en conseil des ministres vendredi 6 juin, Félix Tshisekedi a ordonné une mobilisation immédiate des services de sécurité pour enrayer la série de braquages armés qui secouent la capitale.