En République Démocratique du Congo (RDC), le paysage politique connaît un nouveau tournant majeur avec l’annonce faite par Augustin Kabuya, le secrétaire général de l’Union pour la Démocratie et le Progrès Social (UDPS). Lors d’un rassemblement devant les militants de son parti, Kabuya a déclaré que la Primature reviendrait « de droit » à l’UDPS, suite aux assurances données par le Président de la République. Cette affirmation repose sur la promesse présidentielle qui liait la nomination à la Primature à la capacité de l’UDPS de former une majorité parlementaire.
L’UDPS, parti au pouvoir, a effectivement pris la tête lors des dernières élections à l’Assemblée nationale, consolidant ainsi sa position dominante sur l’échiquier politique national. Dans la foulée, Kabuya a également révélé son intention de briguer le poste de premier vice-président de l’Assemblée nationale, signalant un renforcement de l’emprise du parti sur les leviers institutionnels du pays.
Alors que la RDC navigue dans les eaux tumultueuses de sa démocratie, cette annonce a suscité de vives réactions tant au sein de l’opposition que de la société civile. Certains y voient une étape de plus vers la consolidation démocratique, tandis que d’autres craignent une concentration excessive du pouvoir. Dans ce contexte, la nomination imminente du Premier ministre et de son gouvernement reste attendue, promettant de définir la trajectoire future de la gouvernance en RDC.
Le mandat de l’informateur, bien que prorogé, n’a pas encore livré toutes ses conclusions, laissant le pays dans une attente suspensive quant à la composition de la prochaine équipe gouvernementale. Cette période de transition est cruciale pour la RDC, qui cherche à stabiliser sa jeune démocratie tout en répondant aux attentes de sa population.
Par l’équipe éditoriale