« La notion du Congolais va au-delà du papier, c’est dans l’âme. Nous ne plaidons pas pour la double nationalité, nous parlons de l’irrévocabilité d’une nationalité perdue du fait de la loi », déclare Maître Dieudonné Tshibwabwa, avocat au barreau de Bruxelles, paneliste sur la thématique « pour ou contre la double nationalité » du Makutano 7.
« Nous devons aujourd’hui changer de modèle. Au Cameroun, on avait la même loi que nous. Cela a été modifié récemment. On parle désormais de la conservation (de la nationalité). C’est ça mon combat », indique-t-il.
Mais avant, « on doit d’abord arriver à dire qui est Congolais d’origine », souligne-t-il, « et partir de là, (proclamer) que quand on est Congolais d’origine, on ne peut pas perdre sa nationalité, on la conserve même quand on acquiert une autre nationalité », insiste celui qui est également avocat aux barreaux de Kinshasa et Kananga.
Identifier les tribus
Par la suite, « il faut trouver des phases transitoires. (En effet), tout Congolais, quel qu’il soit a une tribu. On peut procéder par une identification des tribus », propose Maître Tshibwabwa.
Certes, reconnait-il, « il y a des problèmes frontaliers. Je plaide pour une commission mixte qui pourra travailler pour identifier les tribus. On pourra (ainsi), pour les tribus non frontalières, qui ne posent pas de problème, accorder (l’irrévocabilité de la nationalité Congolaise d’origine) alors qu’on réfléchirait pour d’autres », s’elance-t-il, mais « sans exclusion, j’insiste « , note le juriste.
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