Le président de la centrale électorale Denis Kadima s’est rendu à l’Assemblée nationale, ce lundi 7 mars 2022, où il s’est entretenu avec le président de l’Assemblée Nationale, Mboso Nkodia sur les réformes électorales prévues. Denis Kadima souhaite que les discussions sur les réformes électorales aient lieu durant la session de mars à l’Assemblée nationale.
« (…) Les lois ne sont pas en souffrance, mais il peut y avoir des réformes le cas échéant. Nous savons qu’il y a une proposition de loi, nous allons l’analyser à notre niveau avec l’Assemblée Nationale, et nous espérons que durant cette session du mois de mars les discussions devraient avoir lieu, et on devrait avancer jusqu’au point d’avoir les réformes le cas échéant. Les réformes ont un impact sur les opérations. Plutôt c’est fait, mieux ça vaut », a déclaré le président de la CENI, Denis Kadima devant la presse.
Parmi les différentes propositions des lois qui devront constituer ces réformes électorales, quelques unes sont sujettes aux contestations, notamment la proposition de loi ramenant le mandat présidentiel à sept ans, mais aussi celle du député Ngoy Kasanji qui propose de calquer le modèle de scrutin congolais à celui des américains avec un système des grands électeurs, techniquement appelé « Suffrage indirect ».
Hénoc Mpongo
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