Le consensus reste la voie privilégiée pour obtenir un processus électoral apaisé, lance comme un pavé dans la mare, Jean-Thierry Monsenepwo.
Le président de la ligue nationale des jeunes de la Convention des congolais unis (CCU) et communicateur de l’Union sacrée, Thierry Monsenepwo casse la glace face au débat sur la loi électorale, n’en déplaise aux velléités de certains dinosaures de sa famille politique.
Pour le porte-parole du parti de Lambert Mende Omalanga, les élections sont un rendez-vous qui nécessite le plus grand consensus possible. Il est évident d’emprunter deux voies : celle du consensus, puis, celle de la formalisation du Parlement afin d’en dégager un texte cohérent et unique susceptible d’attirer l’adhésion de tous, ce qui éviterait au pays, des contradictions inhérentes à des conflits post-électoraux.
« Certes, les élus sont payés pour régler les questions liées aux études et aux votes des lois et textes mais, ils ne peuvent pas, cependant, sur cette base-là, ignorer les voix des autres. Tenir compte des avis des autres en vue d’obtenir un texte homogène serait idéal », a-t-il préconisé.
Thierry Monsenepwo s’oppose à l’idée selon laquelle, le consensus sous-entend le partage du pouvoir entre acteurs politiques.
« Tout consensus ne doit pas être synonyme de partage du gâteau. Nous devons apprendre à donner du sien sans contrepartie à condition d’avoir un processus réel. Toutefois, tout partage de gâteau est néfaste pour le pouvoir en place dans la mesure où les forces en présence n’épousent pas forcément la vision du chef de l’Etat en exercice ».
Monsenepwo insiste particulièrement, sur les matières liées aux points suivants : le seuil, la nature de la question liée à la nationalité et aux origines, la possibilité de se présenter comme candidat à un niveau d’élection (provincial et national) ou pas, et le coût de la caution.
Théo Démosthène Kalubi
Ouragan FM