Le complexe Kamoa-Kakula, situé en République démocratique du Congo, devrait désormais livrer au moins 325 000 tonnes de concentré de cuivre en 2022, contre une prévision minimum de 290 000 tonnes annoncée en début d’année.
C’est l’une des informations contenues dans le bilan financier du troisième trimestre publié le lundi 14 novembre par le canadien Ivanhoe Mines, opérateur et copropriétaire de la mine.
Sur les trois premiers trimestres de l’année, Kamoa-Kakula a en effet déjà produit 240 736 tonnes et le mois d’octobre a permis d’ajouter 33 379 autres tonnes. Si le rythme de production est maintenu, Ivanhoe Mines est même en bonne voie pour dépasser la limite supérieure de ses prévisions de production (340 000 tonnes).
Au niveau financier, notons que la compagnie a vu son chiffre d’affaires pour le troisième trimestre passer de 342,6 millions $ il y a un an à 460,5 millions $ fin septembre 2022, soit une hausse de 34 % en glissement annuel. L’EBITDA pour les neuf premiers mois s’établit par ailleurs à 940 millions de dollars.
Pour rappel, la production de cuivre a commencé au complexe Kamoa-Kakula en mai 2021. L’objectif de ses deux principaux propriétaires (le canadien Ivanhoe et le chinois Zijin Mining) est d’en faire à terme la deuxième plus grande mine de cuivre au monde avec une production annuelle de 800 000 tonnes environ.
Ecofin/ Bisonews