Dans une série de tragédies choquantes qui ont secoué la ville de Goma en République Démocratique du Congo (RDC), un sentiment de colère et de désespoir s’installe parmi la population. Alors que les familles pleurent la perte de leurs proches et que la douleur persiste, l’absence remarquée du Président Tshisekedi sur les lieux est devenue le point central de la controverse. Cette décision du chef de l’État ne passe pas inaperçue et soulève de sérieuses questions quant à la manière dont son gouvernement traite ces événements tragiques.
Le dernier acte de violence à Goma, que certains qualifient de « crime de masses manifestement prémédité », ne peut être minimisé comme un simple incident ou une bavure. C’est un acte qui a coûté la vie à de nombreuses personnes innocentes, jetant la ville dans une détresse insupportable. Les termes tels que « incident malheureux » utilisés par le gouvernement suscitent une indignation croissante parmi les citoyens qui demandent des réponses et une action immédiate.
Les députés de l’Union Sacrée de la Nation du Nord-Kivu ont clairement exprimé leurs mécontentement, soulignant que cette tragédie préfigure une enquête qui pourrait suivre le même chemin que les précédentes, se terminant par des annonces vides de sens. Cette répétition d’une triste histoire semble faire partie d’un schéma de routine, où la justice reste souvent évasive pour les victimes et leurs familles.
L’absence du Président Tshisekedi à Goma en ces moments critiques suscite des inquiétudes supplémentaires. Cela envoie un message troublant, suggérant que ces crimes odieux commis par des membres de son gouvernement sont tolérés, voire banalisés. En politique, chaque geste, chaque action, ou son absence, a des conséquences significatives. L’omission du Président de se rendre sur les lieux de la tragédie est une erreur politique majeure qui pourrait avoir un impact durable sur sa réputation et sa légitimité.
La nation congolaise attendait du leadership une réponse immédiate et une présence réconfortante en cette période de deuil. Le président Tshisekedi a manqué une occasion cruciale de montrer qu’il se tient aux côtés de son peuple en ces moments sombres. Cette absence pourrait se révéler coûteuse sur le plan politique, car elle alimente l’impression que le gouvernement minimise la gravité de la situation.
En fin de compte, la tragédie de Goma exige une réponse sérieuse, non seulement en termes de justice pour les victimes, mais aussi en termes de responsabilité politique. Les citoyens congolais méritent de savoir que leurs dirigeants sont prêts à prendre des mesures significatives pour prévenir de futurs actes de violence de cette ampleur. L’absence du Président Tshisekedi à Goma restera comme un rappel douloureux de la nécessité d’une action immédiate et décisive pour mettre fin à cette spirale de tragédies dans le pays.