Les habitants de l’avenue Masiala, abrité dans le quartier Kimpe au sein de la commune de Ngaliema vivent dans une insécurité totale. C’est une conclusion tirée sur base des discours prononcés par plusieurs citoyens vivants dans cette contrée de la capitale.
Cette avenue est l’une des grandes sorties que prennent bon nombre des citoyens avoisinant cette zone afin de vaquer à leurs occupations quotidiennes. Dommage que certaines personnes mal intentionnées saisissent cette opportunité afin d’opérer nuitamment, au moment où ces paisibles citoyens rentrent chez eux le soir fatigués.
Hier vendredi 21 février, quelques actes de vandalisme se sont enregistrés à ceux déjà accomplis récemment. Aux alentours de trois heures selon les personnes trouvées sur place, 2 motos ont été volées dans une parcelle, une personne agressée par les bandits aux alentours des mêmes heures. C’est une situation qui sème la terreur dans les chefs des habitants de ce coin.
Cris d’alarmes
A en croire leurs témoignages, ces crimes ont emboité le pas depuis seulement quelques mois. Les premiers crimes ont été consignés le 1er janvier 2020. Certaines personnes ont été attaquées alors qu’ils rentraient chez eux. Argent, téléphones et autres biens matériels leur ont été arrachés. Les témoignages renseignent que quelques têtes des jeunes du quartier seraient parmi les premiers présumés criminels. Certains d’entre eux ont été déjà arrêtés récemment par les forces de la police à cause de ces actes, mais dommage qu’ils ont retrouvé la liberté sans crainte. La population quant à elle, estime qu’elle ne peut pas à elle seule faire sa loi.
Un des jeunes qui a requis l’anonymat a expliqué : « à l’époque où nous on grandissait dans ce quartier, ce phénomène Kuluna n’existait pas. Il y a à peine quelques mois que nous faisons face à ces atrocités. Nous avons parfois peur de rentrer chez nous à partir des heures tardives. Nous ne demandons rien d’autre à l’Etat que la sécurité de notre secteur ».
Demandes
Par ailleurs, ces habitants demandent aux autorités concernées de prendre toutes les précautions possibles pour leur permettre de retrouver la paix dont ils ont perdu depuis peu. Dans la mesure du possible, rétablir une poste de la police tout près d’eux afin de traquer et éduquer ces inciviques qui s’attaquent aux innocents.
Les plaintes ont été adressées dans le passé mais sans succès. Nul n’est au-dessus de la loi, dit-on. Ils attendent avec impatience la réalisation de la fameuse expression « Etat de droit » ou « le peuple d’abord » dont prône le président FATSHI qui pour eux, sera le dernier sauvetage. Le message étant lancé, les habitants de Masiala s’attendent à une suite favorable de la part de ce présent régime à travers les institutions habilitées.