Après avoir lu toutes les mesures prises par le Président de la République, les Kinois n’ont pas tardé pour tabler sur la question. Certes, ils reconnaissent le sens des décisions prises, en même temps ils reviennent sur leurs conditions de vie sociale.
De prime à bord, la grande question soulevée par ceux-ci revient à la fermeture de certains endroits qui leur permettent de gagner le pain au quotidien. Pour un des témoins pris à chaud, il est quasiment difficile pour un citoyen congolais d’observer les mêmes mesures prises sous d’autres cieux. Pour lui par exemple qui travaille dans un restaurant, il est très difficile pour lui de subvenir à ses besoins durant la période donnée par le pouvoir.
Pour un autre qui est chauffeur, il a tablé sur la difficulté liée au nombre des places arrêtées depuis hier vendredi 20 mars par le gouvernement provincial. << Nous versons une somme assez importante qui ne nous permettra pas de bien vivre avec cette nouvelle mesure. Les patrons ne vont pas nous écouter. En plus, le prix du carburant n’est pas revu à la baisse. Ça et là, les policiers nous arrêttent depuis ce matin >>.
Pour certains Kinois, le risque de propagation de la pendemie dite Coronavirus reste à haut risque dans un pays où plusieurs conditions ne répondent pas favorables. Pour le secteur de transport par exemple, malgré le nombre de places limitées, la distance d’un mètre a du mal à se faire respecter.
Face à cette réalité, il revient à l’État congolais qui est entre le devoir d’user de son pouvoir et celui de comprendre les supplications de son peuple.