L’Union pour la Démocratie et le progrès social (UDPS) a tenu une réunion extraordinaire le vendredi 10 juillet, au cours de laquelle elle a fait savoir que 6 personnes ont été tuées dont 3 à Kinshasa, 2 à Lubumbashi et 1 à Goma, lors des manifestations anti Ronsard Malonda suite à son entérinement par l’Assemblée nationale comme Président de la CENI.
L’UDPS fait également savoir que 92 personnes ont été également blessées au cours de ces manifestations et 115 personnes arrêtées par la Police Nationale Congolaise (PNC).
Tout en présentant ses condoléances aux familles éplorées, le parti dirigé par Jean Marc kabund s’indigne du fait de l’utilisation par la police des armes « létales face aux manifestants pacifiques » et du recours à des jeunes « drogués » communément appelés « Kulunas, armés des machettes par un parti politique du Front Commun pour le Congo bien identifié, pour s’attaquer aux manifestants et vendaliser les biens privés, jusqu’à provoquer mort d’homme et de nombreux blessés par balles » dans ses rangs.
L’UDPS rend le gouvernement responsable des actes des violences. Ceci fait suite au communiqué du 8 juillet 2020, qui selon eux, contenait des « propos qui ont incité la police à commettre ces actes contre les manifestants pacifiques qui ne demandaient qu’à être encadrés », et le commissaire général de la police pour « des ordres manifestement illégaux donnés à la police ».
L’UDPS dit s’engager à accompagner les familles de toutes les victimes pour pouvoir saisir les instances judiciaires compétentes contre le commissaire général de la police et ses subalternes, dont les « méthodes et agissements sont caractérisés par la répression et la violation des droits de l’homme héritées de l’ancien système ».
Rappelons que lors de dernières manifestants anti Ronsard Malonda initiée par L’UDPS sur toute l’étendue du territoire national, la police nationale congolaise a dressée un un bilan de 2 morts dont 1 à Kinshasa et 1 à Lubumbashi, ainsi qu’une trentaine de blessés.