Les provinces du grand Kivu constituent une région de la République Démocratique du Congo parmi tant d’autre. Pourtant, ce territoire ne cesse d’être au centre de plusieurs violences : guerres provoquées par les forces rebelles tant nationales qu’étrangères, les femmes violées et les enfants détournés de leur avenir.
Il est vrai et sans nul doute que ces différents actes hors de la nature humaine sont parfois soutenus pour des raisons d’exploitations minières qui ne respectent guère des normes établies. Il y a lieu de redire que ces opérations datent de jadis, dont l’histoire rappelle même que certaines puissances extérieures (de l’époque coloniale) torturaient les autochtones pour des raisons de travaux forcés.
À l’heure actuelle, l’or, le cuivre et le coltan continuent d’être pillés au profit des puissances extérieures dont principalement l’occident pour booster son secteur électronique dans la fabrication des GSM, Ordinateurs… Les données d’enquêtes réalisées à ce sujet par certains experts en la matière stipulent que plusieurs sociétés civiles de la place ont haussé les voix dans le passé tout comme actuellement pour décrier ce système d’exploitation. Parmi elles, certaines ont proposé des pistes de solutions pour lutter contre ce trafic mafieux des minerais.
Pour le cas des Etats-Unis par exemple, ces derniers ont légiféré une loi selon laquelle ‘‘tout achat des minerais en provenance de la région par des entreprises américaines doit être certifié’’. Pour sa part, l’Union Européenne avait alors à l’époque envisagé une autre option pour éviter toute sorte d’importation dont les origines sembleraient douteuses.
Au-delà de ces prises de décisions, l’observation reste amère sur terrain. C’est-à-dire, les mouvements rebelles dont la société pensent et accusent d’être soutenus par ces mêmes pays dits grandes puissances continuent à alimenter les guerres dans ce coin du pays, laissant ainsi derrière eux des victimes dont la vocation initiale est de vivre paisiblement comme les autres congolais.
Si la solution adéquate n’est prise à ce jour, certaines bouchent autorisées exigent l’application du projet lancé dans le temps passé par la Conférence Internationale sur la Région des Grands Lacs-CIRGL sur « la mise en place d’un système efficace de certification et de traçabilité des minerais ». À en croire ce projet, il sera question de coincer ceux qui exploitent illégalement les minerais du Kivu. Pour ceux qui provoquent des guerres dans ladite région, ils se verront aussi coincés par cette résolution.
Question à un franc. N’est-il pas dit dans l’hymne national congolais : « nous bâtirons un pays plus beau qu’avant dans la paix ? ». Les dignes fils du Kivu ont intérêt à intégrer la paix dans son fief béni pour participer au développement du pays. Le message étant passé, les autorités gouvernementales sont donc alertées.