Dans sa diversité des matières premières dont elle regorge, la République Démocratique du Congo compte également le niobium. Le niobium est un minerai dont les explications semblent moins connues de l’opinion publique congolaise et même dans le secteur minier du pays.
Ce minerai se trouve dans la partie Est du deuxième plus grand pays d’Afrique, singulièrement dans les deux Kivu. Selon les informations en possession de la rédaction de Bisonews.Cd, le niobium se trouve seulement dans deux pays partout à travers le monde : la RDC et la Malaisie. Pour le cas de ce grand pays au centre du continent Africain, ladite matière est exploitée depuis près de trois décennies clandestinement.
L’histoire renseigne que c’est depuis 1972 qu’une firme américaine exploite et commercialise le niobium congolais. Il faut ajouter que c’est avant la guerre d’agression tout en l’expédiant par avion à partir du Kivu jusqu’à arriver au port Mombassa, puis embarqué au bateau pour les Etats-Unis.
À dater de l’histoire marquant le début de son exploitation sur le sous-sol congolais jusqu’à nos jours, ses revenus n’ont jamais profité au trésor public du pays. Aux dernières nouvelles, le niobium ne figure d’ailleurs pas sur la liste des minerais de la République Démocratique du Congo.
Dans un rapport rendu public par les Nations-Unies, il est cité parmi les minerais dont le Rwanda et l’Ouganda exploite illégalement depuis la nuit de temps. D’ailleurs, en dehors des pays cités ici, quelques exploitants de ce secteur le font de manière officieuse pour ne pas réveiller l’attention des curieux.
Comme petit détail, le niobium est un métal rare et aussi cher, encore plus cher que le coltan. Il apparait brillant, gris, ductile et prend la couleur bleue lorsqu’il est exposé à l’aire. Parmi ses potentialités, il intervient dans la fabrication des alliages composant les tuyères des fusées et les moteurs des satellites.