Il convient de faire observer dès l’abord que cette province qui séduit tant de monde aujourd’hui ne commence pas en 2015. Déjà, la constitution de Luluabourg lui avait conféré le statut de province, dans les mêmes limites géographiques dont elle dispose aujourd’hui.
Comme province ou comme sous-région ou district selon son évolution, le Lualaba a gardé le même espace géographique, le même sol et le même… sous-sol. C’est important que cela soit rappelé dès le départ de cet article.
À ceci, il faut ajouter que le Lualaba a toujours été administré. D’abord avec un gouverneur sur son espace uniquement. Ensuite avec un commissaire de région ou un administrateur du territoire. Enfin, avec un gouverneur de l’espace du grand Katanga. Si très peu avaient réalisé sa dimension stratégique, Bob DENARD ainsi que son équipe qui avaient fait une incursion dans cette partie de la république dans la guerre de 80 jours, n’ont pas cherché à l’occuper par hasard. D’ailleurs, la victoire face à eux n’a été possible que grâce à l’engagement de l’armée marocaine aux côtés des soldats zaïrois à l’époque.
Le 29 octobre 2015, une date qui marque le renouveau du LUALABA
Cette date, c’est celle de la nomination de Richard MUYEJ MANGEZE MANS au poste de commissaire spécial. Quel a été l’état des lieux trouvé par lui?
Rien ne laissait espérer l’avènement d’un développement dans cette province. Toutes les infrastructures de base en piteux état; écoles, universités, hôpitaux, instituts supérieurs, bâtiments administratifs ; tout dans un état de délabrement avancé; bref, rien ne laissait présager un développement rapide qui fait désormais espérer sa population qui vivait le contentement. Mais il y a lieu de noter que la transformation que connaît cette province aujourd’hui en si peu de temps relève d’un miracle. Un homme est à la manoeuvre. Il suffit de parcourir cette partie de la République Démocratique du Congo pour s’en convaincre.
En tout état de cause, la transformation de cette province n’est pas une chimère. Elle est réelle et tous les observateurs qui agissent de bonne foi peuvent l’admettre.
Richard MUYEJ MANGEZE MANS: une vision, une volonté et un leadership
Tout a commencé, alors qu’il était ministre de l’intérieur. Le poids de la réforme pour passer de 11 à 26 provinces reposait sur ses épaules. Le contexte était même particulier : le pays était miné par des guerres et l’intox sur la tentative de sa balkanisation par le pouvoir qu’il représentait avait atteint une bonne partie de la population. Mais qui, parmi ses comploteurs, se rappellent encore de cette époque des faits? *L’ingratitude ne doit pas être congolaise. Que seule la reconnaissance habite son peuple et on saura apprécier Richard MUYEJ MANGEZ MANS à sa juste dimension*
Ceux qui fréquentent cette province et surtout qui l’ont connue avant peuvent devenir des témoins devant n’importe quel tribunal. À ce jour, le Lualaba se construit et se modernise, il diversifie son économie avec un accent particulier sur l’agriculture et le tourisme. Le même Lualaba, sous la gouvernance de Richard MUYEJ MANGEZE MANS se projette dans l’après-mines. Sa politique environnementale n’est pas en reste: c’est l’une des meilleures écoles de reboisement et de la conservation de la nature en République Démocratique du Congo, mais comme toujours dans ce bas-monde, le succès a son revers : la haine et la jalousie. Richard MUYEJ MANGEZE MANS en fait aussi les frais. J’accuse!*
Oui, j’accuse, disait le grand ZOLA dans l’affaire DREYFUS. Sur Richard MUYEJ MANGEZE MANS, la jalousie, la convoitise de son fauteuil qui pousse la méchanceté humaine très loin, les mensonges et la haine sur sa personne ainsi que la médisance qui conduit à faire le déni de ses efforts, doivent tous être accusés devant le tribunal de l’histoire oû seul Dieu est le juste juge. On en dit pas plus.
L’humble et serviable Papy TAMBA,
Témoin oculaire