La mort est à la fois une fin et un début. La mort des leaders de la dimension de Mzee Laurent-Désiré Kabila et de Patrice Lumumba que nous commémorons le 16 et le 17 janvier, c’est un livre de l’histoire et de l’avenir du pays qui est ouvert et que nous devons régulièrement lire. Le geste républicain que vient de poser le président Félix-Antoine Tshisekedi en prenant personnellement part aux cérémonies commémoratives de la mort de Mzee Kabila et de Patrice Lumumba, prouve, au delà de la symbolique, que le Congo reste notre dénominateur commun.
Un homme d’Etat n’a pas d’état d’âme. Les hommes passent mais la République démocratique du Congo, notre mère-patrie, reste. Ces cérémonies funestes me réconfortent dans ma démarche historique, politique, touristique et culturelle de transformer les maisons de nos deux héros et celle d’Etienne Tshisekedi en musées, à l’instars de Mandela House en Afrique du Sud. Ces lieux auront le mérite de perpétrer leurs pensées, œuvres, mémoires et servir d’exemple pour les générations futures. Ainsi, concrétiser la vision de Patrice Lumumba qui voulait que l’Afrique puisse écrire sa propre histoire.
Un homme politique, c’est comme un artiste : il meurt certes physiquement mais spirituellement, politiquement, il demeure immortel.
La mort c’est à la fois la levée et le couché du soleil. Vis-versa. La mort, c’est le début du commencement et la fin d’un accomplissement.
Moise Moni Della
Porte parole du peuple