La Belgique a décidé ce vendredi que les voyages non essentiels seront interdits pendant tout le mois de février, et ce à partir du 26 janvier. Une décision qui vaut pour tous les déplacements à l’étranger, Union européenne comprise.
Décourager les voyages non essentiels, tel est le leitmotiv que le Premier ministre belge Alexander De Croo a martelé jeudi soir lors de la visioconférence du sommet européen. L’annonce d’une interdiction des voyages non essentiels jusque fin février était donc attendue.
L’ambition est évidemment d’empêcher de nouveaux événements super-contaminateurs, comme l’avaient été les retours de vacances des Belges qui étaient allés skier dans les Alpes l’an dernier.
La mesure vaudra du 1er au 28 février et elle est donc plus large que les seules vacances d’hiver, ou vacances de carnaval comme les appellent les Belges et qui ont lieu la troisième semaine de février. Les retours de vacances sont donc dans le collimateur puisque la Belgique passe de la consigne « voyages strictement déconseillés » à « voyages non essentiels interdits ». Et pour la Belgique, la quasi-totalité de l’Union européenne est classée rouge.
Six catégories d’exemptions sont prévues : pour les frontaliers, les étudiants, les voyages professionnels, l’aide à une personne dans le besoin, les impératifs pour événements familiaux et les visites pour les parents séparés dont les enfants résident dans un autre pays.
La Belgique, qui impose déjà deux tests PCR au retour de l’étranger, prolonge par ailleurs de sept à dix jours la quarantaine obligatoire. Après une deuxième vague qui n’a pas vu s’envoler les contaminations comme au printemps dernier, la Belgique craint les nouveaux variants du coronavirus.
RFI