AccueilEn continuMondeProcès de Donald...

Procès de Donald Trump: l’acte d’accusation sera transmis au Sénat lundi

Les chefs démocrates du Congrès américain ont annoncé ce vendredi 22 janvier que l’acte de mise en accusation de Donald Trump sera transmis lundi au Sénat, à qui il revient de le juger pour « incitation à l’insurrection ».
La cheffe de la Chambre des représentants, Nancy Pelosi, « m’a informé que l’acte d’accusation serait transmis au Sénat lundi », a déclaré le chef des sénateurs démocrates Chuck Schumer dans l’enceinte de la chambre haute. « Nos procureurs sont prêts à défendre leur dossier devant les 100 sénateurs qui serviront de juges pendant le procès », a confirmé ensuite Nancy Pelosi dans un communiqué.
Concrètement, ces « procureurs » – des élus démocrates de la menés par Jamie Raskin – traverseront les couloirs du Congrès pour apporter l’acte d’accusation dans l’hémicycle du Sénat, où ils le liront aux sénateurs. Cette étape marquera l’ouverture formelle du second procès de Donald Trump dans le cadre de l’infamante procédure de destitution. Les débats de fond pourraient toutefois attendre et aucune date n’a encore été communiquée.
Chuck Schumer promet un procès
Chuck Schumer a juste précisé avoir discuté avec le chef de la majorité républicaine Mitch McConnell « du calendrier et de la durée » des audiences. « Mais ne vous trompez pas, il y aura un procès au Sénat des États-Unis et un vote sur la culpabilité du président », a-t-il lancé.
Lui succédant à la tribune, Mitch McConnell a regretté la cadence. « La mise en accusation par la Chambre a été plus rapide et minimaliste que jamais, l’étape suivante ne peut pas être un procès insuffisant au Sénat », a-t-il déclaré. « Nous avons besoin d’un procès complet et équitable, lors duquel l’ancien président pourra se défendre et le Sénat considérer toutes les questions factuelles, légales et constitutionnelles », a-t-il poursuivi en suggérant d’attendre la mi-février pour entamer les débats.
Joe Biden ne s’est pas exprimé sur le sujet
L’habile stratège a même souligné qu’il était dans l’intérêt de la nouvelle administration d’attendre, pour que le Sénat puisse consacrer les prochains jours à la confirmation des membres du gouvernement nommés par Joe Biden et à ses premiers projets de loi.
Jusqu’ici, le 46e président des États-Unis s’est gardé d’intervenir à ce sujet, estimant qu’il revenait au Congrès de fixer les modalités du procès de son prédécesseur.
Rfi

Soyez averti chaque fois que nous publions quelque chose de nouveau !

continuer la lecture

Goma : le M23 s’empare du matériel électoral de la CENI et capture des agents

La tension monte à Goma alors que la Commission électorale nationale indépendante (CENI) alerte sur une situation préoccupante. Des installations de l’institution, ainsi que du matériel électoral, ont été pris pour cible par des hommes armés identifiés comme appartenant au groupe rebelle M23. Selon des sources internes, des véhicules, des motos et des équipements essentiels aux opérations électorales ont été déplacés vers le Rwanda, compromettant le bon déroulement des préparatifs électoraux dans la région.

Goma sous tension : l’inaction des instances régionales face à la montée des violences

Goma retient son souffle. Entre accalmie trompeuse et menace persistante, la ville vit au rythme d’un conflit dont les répercussions dépassent largement ses frontières. Pendant que les armes se taisent temporairement, une question demeure : jusqu’à quand ? Ne laissez pas l’information vous échapper ! Restez informé sur l’évolution de la crise à Goma et ses implications. Partagez cet article et rejoignez le débat sur la nécessité d’une réponse internationale immédiate.

Kinshasa presse Arsenal, PSG et Bayern à couper les liens avec la campagne « Visit Rwanda »

La République démocratique du Congo (RDC) intensifie sa lutte contre l’image internationale du Rwanda en ciblant ses accords de sponsoring avec des clubs de football européens. Dans une démarche inédite, Kinshasa interpelle directement Arsenal, le Paris Saint-Germain et le Bayern Munich sur leurs contrats publicitaires avec la campagne « Visit Rwanda », financée par le gouvernement rwandais. L’objectif : mettre en lumière les liens entre ces partenariats et l’instabilité persistante dans l’est du Congo.